LE MANDAT DE LA CLASSE ÉTAIT D'EXIGER, PAS DE NOGOCIER

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Étudiants-enfants-rois


C’est peut-être la plus longue crise du bacon de l’histoire du Québec. Gracieuseté de cette génération d’enfants rois qui se croit tout permis

Face à l’autorité parentale − incarnée par une ministre qui résiste sur l’enjeu central de la hausse des frais de scolarité − l’enfant roi conteste, casse, hurle, frappe même.

Ce sont ses pulsions et ses besoins qui priment. Au centre de son univers, le NON est insoutenable, comme des ongles sur un tableau.

Sont de vulgaires obstacles ces automobilistes qui ne veulent qu’aller bosser afin de subventionner les cours des rois! Nous serions en présence d’un enfant roi de type dominateur, selon ce que le psychologue Gilbert Richer écrivait en 2004.

« L’enfant roi dominateur exploite à son profit la totalité de tout l’espace éducatif ainsi que les largesses éducatives fournies par la trop grande permissivité des parents. Il se conduit alors comme il a envie de le faire, au gré de ses désirs et caprices qui deviennent aisément confondus avec les besoins. »

LES CRISES ROYALES

Notre société et ses piliers disciplinaires sont actuellement ébranlés par ces enfants rois en perte de contrôle.

L’exemple des monuments militaires vandalisés à Québec démontre l’étendue de l’imprévisibilité des capricieux.

Le cas du cégep d’alma est un cas pathétique de crise royale.

Un juge avait enjoint l’association étudiante de cesser tout moyen de pression devant l’établissement. Le directeur, en père bonasse, n’avait demandé qu’à... trois agents de sécurité de surveiller les entrées du collège. Le résultat fut dévastateur : une centaine de rois et reines sont entrés pour foutre le bordel!

Les rois juniors n’ont aucun repère. Au coeur de ce vide, ils perdent le nord.

« L’enfant roi anxieux est donc celui qui souffre du laxisme. Ne pouvant s’appuyer sur aucune référence qui pourrait lui servir en quelque sorte de balises et de guide pour encadrer sa conduite et soutenir son processus décisionnel, il est comme un drapeau qui dépend du vent pour déterminer la direction vers laquelle il doit flotter », écrit encore Gilbert Richer.

LES PARENTS VALETS

La plus longue crise du bacon de l’histoire est encouragée par des acteurs complaisants; les syndicats et les profs jouent ici les parents valets.
La CSN a versé 30 000 $ pour louer des autobus et 5 000 $ pour louer le Métropolis pour L’haussetid’show, un party de la CLASSE.
La CSQ a versé 8 000 $ à la FEUQ et la FECQ pour un site Web anti-hausse.
Cette semaine, plusieurs professeurs ont affiché le carré rouge dans des cours d’écoles secondaires!

Parus il y a huit ans, les écrits du psy sont presque prophétiques :
« Lorsqu’il se présente ainsi “équipé” aux portes de la socialisation, c’est rapidement qu’il fera étalage de toute cette absence d’emprise sur la gestion de sa personnalité et de son opposition farouche à toute contrainte.

« Parfois vulgaire, il invective l’autorité en s’adjoignant l’appui des autres enfants rois de la classe ou ceux qui nourrissent une rébellion conséquente à un abus de pouvoir parental sur leur personne. Soutenant parfois son opposition aux enseignants à l’aide de menaces d’un recours contre eux, avec l’appui occasionnel et malheureux de ses parents tout aussi inconscients que lui, il continue de nourrir une gestion narcissique et égocentrique des situations. »

Tenons ferme! Cette crise du bacon va sûrement passer.

Un reportage de Dominic Maurais du Journal de Québec

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Il faut comprendre que la perfection n'est pas de ce monde

Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage

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On aura compris que le tout se déroule sur un fond de lutte anti-capitaliste

Aucun problème avec ça MAIS que proposez-vous?

C'est la casse, on détruit tout - Pour construire quoi?

On attend le projet de société

Pour l'instant c'est l'anarchie plutôt que la démocratie

Pour installer quoi? La dictature? La charia? La monarchie?

ON ATTEND LE PLAN