IDLE NO MORE DE THERESA SPENCE


Aberrante cette histoire de cette fausse Gandhi et sa grève de la faim. Compatissons avec les amérindiens pauvres de la réserve qui doivent subir leurs excès... Pour une fois, Harper pourrait avoir raison.


Il y a maintenant 25 jours que la chef de la réserve d’Attawapiskat fait la «grève de la faim» (elle se nourrit quand même de bouillon de poisson) dans l’espoir de rencontrer le premier ministre Harper. (NDLR: Harper vient d'annoncer qu'il rencontrerait des dirigeants autochtones.) Theresa Spence est présentée comme une martyre par les médias qui gobent tout ce qu’elle dit parce que les journalistes ont le cœur à la bonne place. C’est-à-dire à gauche. En plus, son jeûne et le mouvement Idle No More qu’il a engendré, tombent bien pour les médias: c’est une période tranquille de l’année et il faut quand même remplir les bulletins d’information et les pages des journaux.


Attawapiskat est le village du tiers-monde du nord-ontarien qui a fait les manchettes il y a un peu plus d’un an à cause des conditions de vie épouvantables de ses habitants. L’incompétence et l’incurie de Theresa Spence étaient directement responsables de la situation catastrophique de la réserve. Le hameau qui compte quelque 1500 personnes réparties dans 300 foyers est administré par 21 politiciens autochtones: trois chefs et 18 conseillers à plein temps. On se croirait à la ville de Montréal!


Depuis son élection, il y a 7 ans, le gouvernement Harper a dépensé sans vérification 90 millions de dollars sur Attawapiskat, soit quelque 50 000 $ pour chaque homme, femme et enfant. Theresa Spence refuse de divulguer où


est passé l’argent des contribuables canadiens. La vérité est que Theresa Spence et ses acolytes du conseil de bande d’Attawapiskat ont besoin d’une sérieuse cure d’amaigrissement. Ezra Levant de Sun News a obtenu les états financiers de la réserve. Ils indiquent que l’amant de la chef Theresa Spence, qui est aussi gérant du village, est payé 850 $ par jour. En plus de son salaire de maire, Spence gère la garderie du hameau pour un salaire de 8 000 $ par mois. La chef et son «chum» reçoivent donc à leur deux près de 350 000 $ par année non imposable parce qu’ils sont Indiens et vivent sur une réserve. La réserve a aussi un «gérant de la technologie» qui gagne 171 000 $ par année. Un autre membre du conseil de


bande a dépensé 68 000 $ en voyage sur une période de deux mois. Parmi les autres informations troublantes découvertes par Levant, on apprend que le conseil de bande d’Attawapiskat a un portefeuille boursier de 9 millions de dollars. Vend-il quelques fois des actions pour améliorer le logement ou la santé des habitants de la réserve? Selon Levant, le conseil a liquidé pour 200 000 $ d’actions pour faire des cadeaux non divulgués, 36


000 $ pour organiser une partie de chasse à l’oie sauvage et 96 000 $ pour l’achat d’une nouvelle Zamboni pour la patinoire de la réserve alors qu’elle en avaient déjà une, mais d’un modèle plus ancien. On a dû aussi faire démolir l’école du village parce que le conseil de bande l’avait fait construire sur un emplacement de déchets toxiques. Voilà comment le conseil de bande dépense l'argent qu'il administre alors que les membres de la réserve vivent dans des conditions vie abjectes.


Attawapiskat n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres à travers le Canada. Des gaspillages et des détournements de fonds se produisent continuellement depuis des années sur les réserves, mais les gouvernements canadiens successifs ont peur d’intervenir. Ils laissent des criminels autochtones, en toute impunité, détourner et accaparer des fortunes. Malgré les sommes gigantesques consacrées aux Amérindiens, les


conditions de vie sur les réserves ne font qu’empirer. Des centaines de milliers de personnes vivent dans des conditions lamentables de pauvreté, de déchéance physique et morale. Sur eux trône une classe de profiteurs qui gère les réserves, assistée par une véritable industrie de la misère autochtone où dominent des avocats vautours qui conseillent les chefs sur la meilleure façon d’extorquer de l’argent au gouvernement fédéral.


Idle no more et la chef Spence vont-ils réussir à coaliser un mouvement de masse contre le gouvernement Harper comme les étudiants l’ont fait contre Charest le printemps dernier? Difficile à prévoir. Malgré les efforts soutenus des médias pour présenter le mouvement autochtone de façon favorable, il n’est pas sûr que ça va être suffisant pour mobiliser la majorité blanche silencieuse du ROC en leur faveur.


Le gouvernement Harper est responsable de la situation actuelle dans les réserves parce qu’il s’est refusé de sonner la fin de la récréation pour les chefs corrompus et les obliger à rendre des comptes sur la façon qu’ils gèrent l’argent que leur confie Ottawa. Tout le système est pourri. Il faudrait abolir les réserves et la Loi sur les Indiens. Faire des autochtones des citoyens comme les autres. Mais ça ne se fera jamais parce que trop de voleurs et de cochons en profitent.

Normand Lester