Forces obscures à l’œuvre ici même, au Québec.

Un Algéro-Québécois islamolucide décode pour nous la langue des suprématistes islamiques

Point de bascule
par Jugurten
mardi 26 février 2008

À partir d’une analyse du mémoire du Centre culturel islamique de Québec, Jugurten traduit pour nous la « langue islamique ». Il a vécu en Algérie la montée de l’islamisme, et sait reconnaître ces forces obscures qui sont à l’œuvre ici même, au Québec. Que tous les bien-pensants se réveillent ! Vous êtes manipulés ! Joignez le camp des «  islamolucides » !

Vous pouvez consulter le mémoire du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) sur notre site en cliquant ici. Notez que le CCIQ est membre de la Ligue islamique mondiale, qui vise à disséminer l’islam wahhabite saoudien partout dans le monde, notamment au Canada.

Le mémoire du CCIQ vise l’imposition du programme islamiste tout comme les mémoires présentés par d’autres groupes, dont Présence musulmane, que notre collaborateur Helios d’Alexandrie a commenté ici, et le Muslim Student Association (MSA) de l’Université McGill qu’Helios a commenté ici. Nous vous encourageons fortement à lire les analyses d’Helios, lui aussi un Québécois d’adoption ayant une connaissance de première main des stratégies islamistes. Jugurten et Helios nous mettent en garde contre le naïvisme. Helios a aussi partagé avec nous sa vision du Québec, un havre de paix à préserver de l’obscurantisme islamique, à partir d’une analyse du mémoire insultant de Rachid Raffa, de Québec.

D’autres Québécois d’adoption originaires du Moyen-Orient ont aussi présenté des mémoires nous mettant en garde contre l’angélisme. On ne pourra pas dire qu’on n’a pas été prévenus ! Lisez les mémoires suivants : celui des Chrétiens coptes du Grand-Montreal, celui du Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient, le mémoire de Georges Karam, et enfin le mémoire de Sam Wannous.

Les commissaires Bouchard-Taylor doivent déposer leur rapport à la fin du mois de mars. Préparons-nous !

En gros, les islamistes dénoncent la laïcité (vue comme une forme de racisme culturel), le renforcement de l’égalité femmes/hommes, également vu comme une forme de racisme, et la liberté d’expression (toute critique est du racisme). Ils réclament des salles de prières un peu partout, la ségrégation des sexes (quand ce n’est pas des musulmans/non musulmans), ils encouragent le port du voile (n’hésitant pas à menacer les fillettes récalcitrantes des feux de l’ enfer !), le contrôle des médias québécois, et des camps de rééducation pour les Québécois ignares et débiles. Ils mettent l’emphase sur leur identité musulmane, une sorte de nouveau genre humain « supérieur » au-dessus des lois applicables au commun des mortels. Ils cherchent à discréditer le peuple et les élus, préférant avancer subrepticement au cas par cas, grignotant lentement nos droits et libertés. Ils nous servent des leçons de tolérance, d’ouverture, de respect, de liberté et de démocratie... eux qui viennent pourtant de pays qui oppriment les minorités non musulmanes et ne connaissent pas le niveau de liberté qu’offre l’ Occident. Non mais quel toupet ! - Marc Lebuis

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Décodage du mémoire du CCIQ, par Jugurten

Notez que les extraits du mémoire du CCIQ sont en italiques.

La communauté du CCIQ

La communauté musulmane est présente à Québec depuis 1962 ; elle est diversifiée de par les cultures et les traditions provenant de nombreux pays. On y parle plus de 10 langues, y compris le français, langue commune d’échange parlée et écrite, qui est même utilisée dans le prêche canonique de la prière collective du vendredi.

Cette communauté compte quelques 5000 personnes disposées à s’ouvrir davantage à la société d’accueil québécoise en particulier et canadienne en général. Ce nombre est en croissance avec les naissances et avec l’installation d’étudiants qui ont pris racine à Québec. (…)

D’emblée, le CCIQ réclame le droit du sol et la légitimation par le nombre. Il s’apprête à justifier les exigences des islamistes qui vont suivre par le fait que les musulmans sont nombreux au Québec et qu’ils y sont depuis 1962. Le fait étant accompli, l’état québécois doit donc se plier à toutes les exigences religieuses des musulmans.

La communauté présente, outre les étudiants, une composante significative d’universitaires, de fonctionnaires, de consultants, d’entrepreneurs et de professions libérales et qui s’intègre bien à la société d’accueil. Elle encourage ses membres à créer des entreprises de services, de technologies, de restauration et d’alimentation. Une communauté très scolarisée qui, d’ailleurs, possède un bassin réel de scientifiques dont au-delà d’une vingtaine de professeurs qui enseignent actuellement et font de la recherche à l’Université Laval, à l’ENAP, à l’INRS, au CRIQ, dans les CEGEPS et au Parc technologique du Québec Métropolitain.

Le CCIQ ignore-t-il que parmi les autres immigrants (africains, asiatiques, européens, sud américains), qui ne mettent pas leur religion en avant, il y a aussi des médecins, des étudiants, des ingénieurs, des enseignants, des entrepreneurs, des chercheurs, des commerçants etc… La vraie vie est ainsi faite dans tous les pays d’immigration et elle est normale. Et c’est ce que font aussi les québécois dans leurs pays bien avant que les immigrants n’arrivent : certains d’entre eux deviennent des professeurs, des médecins, des ingénieurs, des chercheurs, des entrepreneurs etc….Quoi de plus normal et anodin ? Mais le CCIQ insinue que les musulmans font un cadeau au Québec en se faisant une situation professionnelle et qu’ils attendent quelque chose en retour.

Les « particularités » du Québec

L’histoire du Québec est une histoire assez particulière, en ce sens que les valeurs qui nourrissent actuellement la société québécoise prennent leur fondement sur des valeurs citées ci-après : « le Québec se veut une société démocratique et pluraliste ». Cette particularité de l’histoire du Québec lui a permis de jouir au niveau mondial d’une notoriété et d’un respect légendaires, qui font la fierté des Québécois.

La brosse est ici manifeste ! Ainsi, la démocratie et le pluralisme seraient une PARTICULARITÉ du Québec !

L’Ontario, l’Alberta ou la Colombie Britannique ne seraient-ils donc pas des sociétés démocratiques et pluralistes ? Que dire des USA, de la France, et du reste de l’Europe occidentale ? En quoi la démocratie et le pluralisme seraient une particularité du Québec ? J’ai entendu le même discours de la part de l’Union des Organisations Islamiques de France, mais adressé cette fois-là à la France et non au Québec.

La « culture musulmane »

Dès lors, faudrait-il s’engouffrer dans un cadre de laïcités (intégrale ou ouverte) aux contours restrictifs pour re-asseoir une société pourtant déjà démocratique et pluraliste.

Dans ce cadre, il ne saurait y avoir une acceptation d’une partie d’une culture et un rejet d’une autre partie de la même culture au nom d’une séparation de l’état et du religieux.

Par conséquent, nous pensons que l’accommodement raisonnable doit être bien compris par la société, aidée des médias. Cet effort d’accommodement devrait s’accompagner de sensibilisation et non d’une stigmatisation par certains médias et politiques.

Manifestement, le CCIQ nous prend pour des gogos. Il veut nous faire croire que l’islamisme serait une partie de la culture des musulmans du monde entier, c’est-à-dire un produit culturel commun. Cette petite translation du religieux vers le culturel permet de prévenir toute critique de l’islam comme religion et système politique. En effet, on ne critique pas les spécificités culturelles des différents peuples sans donner l’impression d’établir une hiérarchie entre ces peuples, c’est-à-dire sans donner l’impression d’être raciste. La culture indonésienne serait donc une « moitié de culture », l’autre moitié étant l’islam.

Il en serait de même pour un québécois converti à l’islam et pour un chinois musulman. Ainsi, tous les islamistes protègent l’islamisme derrière le corps même des musulmans et s’en servent comme boucliers. Imaginons Staline, pour protéger le système communiste stalinien, affirmant que le « soviétisme » est la moitié de la culture des russes, la moitié de la culture des ouzbèques et la moitié de la culture des ukrainiens. Imaginons Brejnev, ex-président du soviet suprême affirmer que le communisme fait partie de la culture des allemands de l’est. Et Hitler clamant que le nazisme est la moitié de la culture des allemands ! Même les SS se seraient révoltés.

Il ne reste plus au Pape qu’à jurer solennellement que le catholicisme fait partie à la fois de la culture des suédois catholiques, de la culture des taiwanais catholiques et de la culture des zoulous catholiques. Le coran est considéré dans le monde musulman comme un livre divin, mais au Québec, les islamistes le défendent comme un produit culturel des musulmans.

La bonne vieille taqia autorise décidément tout ! On jurerait que les humains naissent avec leur religion inscrite dans leurs gènes ! Les islamistes espèrent convaincre les québécois que le statut de musulman est une caractéristique innée qui coule dans les veines de tous les musulmans.

Il faut donc faire avec puisque c’est biologique, tout comme un homme de peau noire ne peut changer la couleur de sa peau même s’il désire le faire pour éradiquer le racisme anti-noirs à la racine. Les accusations de racisme envers les musulmans ne visent pas seulement à culpabiliser les occidentaux et à les faire adhérer aux idées islamistes, mais elles permettent aussi de faire croire à la masse de musulmans analphabètes que leur condition de musulmans est héréditaire, irréversible, parce que génétique. C’est une porte de plus qui claque au nez du musulman qui aurait la tentation d’apostasier l’islam.

Endoctrinement par les médias

Plus loin, l’organisation donne des ordres aux médias et les somme de faire comprendre à ces idiots de québécois ce qu’est l’accommodement raisonnable. À croire que ce concept d’accommodement raisonnable, qui n’est qu’une façon de désigner la tolérance, a été inventé en terre d’islam et qu’il est complètement étranger à la société québécoise. D’où le besoin de bien l’expliquer au public québécois ignare pour qu’il le comprenne comme il faut. Il ne reste au CCIQ qu’à établir la grille des programmes de télévision québécois et à revoir la ligne éditoriale de chaque organe de presse au Québec. Pour finir le paragraphe, le CCIQ invite les média et les politiques à faire du prosélytisme, islamique bien entendu. C’est la signification du terme « sensibilisation » utilisé ici.

Foulard ou voile ?

En effet, comment comprendre qu’il y ait autant de débats et de spéculations sur le port du foulard alors qu’il s’agit d’une prescription religieuse tout simplement respectée par les femmes musulmanes qui le portent !

Pour montrer que le hidjab, djelbab et autres burka sont des choses bien bénignes et anodines, le CCIQ utilise le mot « foulard ». N’est ce pas que tout québécois sait ce qu’est un foulard ? Par contre les mots hidjab et djelbab sont plutôt perçus comme des choses barbares désignant des choses étrangères et suspectes. La burka a carrément mauvaise réputation en Occident, car associée au régime taliban.

Quant au mot « voile » il ferait hurler en chœur toutes les femmes du Québec. Alors, prudence !

L’uniforme des islamistes

À propos, dans les pays arabes, le djelbab est à l’islamisme ce qu’est l’uniforme d’officier pour une armée régulière. Seules les femmes ayant accompli un parcours militantiste ardu et complexe arrivent au stade de porter le djelbab. Ne vous attendez pas à voir une paysanne musulmane porter le djelbab. Il est réservé aux femmes jeunes, belles, instruites par le coran, militantes et totalement engagées pour la cause islamiste. La plupart sont riches et de familles honorables. La seule exception concerne les épouses de chefs islamistes chevronnés.

L’islam(isme) est une doctrine dont le seul agenda est d’embrigader du monde, le maximum de monde. Ce beau monde, il faut bien le compter et le distinguer, ne serait-ce que pour savoir combien il reste encore de monde à embarquer dans cette immense Arche qui prétend sauver l’humanité des flammes de l’enfer. L’Arche qui sauve du Déluge étant un concept déjà pris par un autre mythe, il fallait bien trouver autre chose !

Je disais donc que dans toute doctrine qui embrigade, il faut revêtir l’embrigadé(e) d’un uniforme distinctif. L’islamisme voile la femme dès le jeune âge. Pour les hommes, il est recommandé un qamis (jamais de cravate !) et un pantalon ne descendant pas plus bas que le bas du mollet. Le tout agrémenté d’une barbe caractéristique. Notons que l’uniforme préconisé pour les hommes ne commence à faire son apparition que lorsque toutes les femmes (ou presque) sont voilées.

Le contingent des militantes voilées

Les militantes et les femmes vivant sous la domination physique ou idéologique des hommes sont les premières à se voiler. Ces femmes dominées, une fois voilées, acquièrent une liberté relative inespérée et finissent par oublier par quel procédé elles ont été amenées à porter le voile. Elles deviennent alors militantes à leur tour et apprennent le langage des musulmanes qui avaient été embrigadées très jeunes.

Ce premier contingent s’occupe alors de « travailler » la gente féminine musulmane non encore voilée. Tout un réseau social, communautariste, de voisinage, de bouche à oreille, de prêches, d’échange de cassettes vidéo, audio, de CD et DVD, de livres, d’anecdotes racontées au détour d’un arrêt de bus, d’une allée de supermarché, ou d’un coup de téléphone, tout cela se met en branle et s’affaire à grossir les rangs des voilées.

C’est une activité sociale à plein temps prise entièrement en charge par la communauté, sans violence, sans réelle pression, sans remous. Chacun, à son niveau, sans même s’en rendre compte milite et se dévoue dans l’effervescence de cette fourmilière silencieuse. Chaque individu s’affaire à son niveau au service d’un immense organisme dont aucun individu n’a réellement conscience.

C’est comme les cellules d’un organisme biologique qui réalise des fonctions locales sans avoir une vue d’ensemble du système entier, ni même savoir qu’il y a un chef d’orchestre appelé cerveau, qui lui-même fait partie de l’immense organisme vivant. Un homme qui assassine sa fille qui refuse de porter le hidjab n’est qu’une cellule incompétente à produire les enzymes nécessaires à transformer une jeune fille non voilée en jeune fille enhidjabée.

C’est exactement comme cela qu’il est perçu par les cellules avoisinantes du même tissu. Les hudud (limites) sont des châtiments corporels ou carrément l’assassinat, prévus par la charia pour éliminer les individus (cellules) que son voisinage a été incompétent à mettre sur le « droit chemin ».

Quand la charia n’est pas officiellement en vigueur (communautés musulmanes en occident), l’islamiste peut exécuter le hadd (pluriel de hudud), sans se voir désapprouvé par sa communauté. Il aura seulement affaire à la loi du pays où il vit, et cela n’est rien du tout pour lui devant le sentiment d’avoir accompli un devoir.

Embrigadement des masses

Voila où mène l’endoctrinement, l’embrigadement massif, la dépersonnalisation et l’aliénation de sociétés entières. Le dispositif d’endoctrinement massif a des limites. Quand tous les moyens pacifiques sont épuisés, il reste encore en général 50% de femmes et de jeunes filles à voiler. La communauté serre alors un peu la vis. En fait, les uns serrent la vis aux autres. Il n’est pas rare qu’un homme dont l’épouse n’est pas encore voilée, évoque la nécessité qu’une femme se voile. Il le fait à différentes occasions, en rencontrant une amie de sa femme, par exemple, ou lors d’une fête entre amis. C’est tout le monde qui fait pression sur tout le monde, allant jusqu’au harcèlement moral et aux menaces contenues dans les prescriptions religieuses. Ces menaces sont évoquées sans aucune agressivité.

Elles relèvent simplement de la pression psychologique. C’est à ce stade qu’apparaissent les jugements de valeur sur les femmes non encore voilées. Ces jugements agissent comme une pression psychologique supplémentaire aussi bien sur les femmes non voilées que sur leurs époux, leurs frères, leurs enfants et leurs parents. Pour éviter « l’opprobre », beaucoup de femmes cèdent et beaucoup d’homme serrent encore plus la vis. C’est la course vers la dureté avec ses proches. Cette campagne sourde et invisible de l’extérieur de la communauté peut durer des années. Mais elle donne toujours de « bons » résultats.

À la fin de cette campagne, il reste encore 10 à 15% de femmes non voilées. Ce sont des récalcitrantes « irrécupérables », de personnalité trop forte pour se laisser embrigader par le lavage de cerveau, la manipulation psychologique, le harcèlement et les menaces. Il ne reste plus que la force violente et les maltraitances physiques en tous genres (vitriol, acide, tournantes, viol..).

Ce schéma est toujours le même partout. Je l’ai vu fonctionner de l’intérieur en « live » et j’en ai décodé et compris tous les rouages. La société musulmane le trouve tout à fait normal, voire naturel. Lorsque nous vivions dedans, moi et mes amis, nous pouvions mesurer le degré d’islamisation radicale d’un quartier (en Algérie) rien qu’en comptant le nombre de femmes voilées aux arrêts d’autobus, versus les femmes non voilées.

Soutenir celles qui refusent le voile

Pour moi, c’est clair : le hidjab est l’uniforme de l’islamisme, rien de plus. Une sorte d’indicateur du degré d’endoctrinement d’une société, d’un pays, d’un peuple, d’une ville ou d’un village dans le monde musulman. Au Québec, c’est clair : plus il y aura de femme voilées, plus on aura d’islamistes activistes perturbant la vie sociale, culturelle, politique.

En fait, c’est parce qu’ils ont pris le pouvoir social et religieux dans leur communauté que le nombre de femmes enhidjabées décuple. Nous devons soutenir les femmes et les jeunes filles qui ne veulent pas du voile islamique. Nous n’avons pas le droit de les laisser en pâture aux vautours islamistes, même si ce sont leurs proches. Il subsistera toujours des musulmanes non voilées et il s’agira de les protéger. Si les québécois les abandonnent, ce sera de la non assistance à personne en danger.

Lilberté de religion

Il importe de respecter et protéger ce droit dans le cadre du droit fondamental à la liberté de religion. À notre avis, il s’agit là moins d’un enjeu d’accommodement raisonnable que de l’expression d’un droit fondamental.

Le CCIQ réclame le droit d’endoctriner tranquillement les citoyens originaires de pays musulmans, sans distinction et de faire pression sur eux pour qu’ils appliquent à la lettre les préceptes islamiques. Il veut s’activer en toute liberté en faisant du prosélytisme musclé auprès de tout ce qui est basané ou qui porte un nom arabe (la plupart des musulmans, même non arabes, portent des prénoms arabes). L’usage de l’annuaire téléphonique est déjà très en vogue chez les militants islamistes pour recruter des activistes, solliciter « l’aumône », rappeler avec insistance aux gens qu’ils ont l’obligation de fréquenter la mosquée et d’inscrire leurs enfants dans des écoles musulmanes pour apprendre le coran et la langue d’Allah, la meilleure des langues. J’ai porté malgré moi un prénom arabe et je sais de quoi je parle. J’étais rendu au point de me voir rassuré quand mon interlocuteur au téléphone essaie seulement de me vendre une assurance ou une alarme maison.

Difficultés face à l’emploi

Les femmes musulmanes font face à de grandes difficultés dans la recherche d’emploi notamment au Québec et particulièrement dans la ville et la région de Québec. Le taux de chômage des femmes portant le foulard est impressionnant et ce malgré leurs compétences reconnues et leur niveau d’éducation élevé. Cela a beaucoup de conséquences néfastes autant pour la société que pour ces femmes.

C’est le cas de tous les immigrants récents, hommes et femmes, toutes origines confondues. Il m’a fallu des années de petits boulots pour trouver un emploi stable. Et encore, je m’estime toujours sous employé, même après avoir obtenu un diplôme dans une université québécoise. Je ne suis pourtant ni une femme voilée, ni même un homme musulman. Mais je suis immigrant et j’ai du mal à me « vendre » aux employeurs, car n’ayant déjà pas la tête de l’emploi. Mais cela est une autre histoire.

Ici, le CICQ ne dénonce pas la discrimination en matière d’emploi, ni ne dénonce le chômage qui frappe tous les nouveaux immigrants pendant une période trop longue. Non ! Le CICQ défend l’islam à travers le chômage de la femme voilée. Depuis quand les organisations religieuses font-elles du syndicalisme ? Les syndicalistes sont beaucoup plus sérieux que ça. Ils ont des chiffres et des statistiques en main et ne tiennent pas compte de la religion et de la race de ceux qu’ils défendent. Par quel procédé scientifique le CCIQ conclut-il que le voile est la seule cause du chômage d’une femme voilée qui ne travaille pas ?

Victimologie et culpabilisation

Si les religieux musulmans défendaient la justice sociale et luttaient contre la discrimination et les inégalités pourquoi ne disent-ils pas un seul mot sur toutes ces femmes non voilées qui font face à de grandes difficultés dans la recherche d’emploi, notamment en Algérie, au Maroc, en Arabie, au Soudan etc… ?

En réalité, le CCIQ se fout des chercheuses d’emploi, c’est la femme voilée qui l’intéresse, non la chercheuse d’emploi. Il utilise le chômage pour faire tomber les musulmans et les musulmanes dans la victimologie et culpabiliser ainsi le Québec. La tactique est maintenant connue : partout dans le monde occidental, les islamistes forcent les autorités à s’excuser et à se mettre à genoux devant l’islam, reconnaissant ainsi « leurs fautes », premier pas pour se montrer disposés à payer une compensation (djizia) sous une forme ou une autre. Et dans le monde politique, une partie qui reconnaît sa faute doit payer un tribut pour se racheter.

Camps de rééducation pour Québécois ignares

Il importe donc de contrer cette forme de discrimination qui est aussi immorale qu’illégale. Il est nécessaire que l’éducation prenne en charge l’enseignement de l’immigration dans tous ses aspects (démographique, culturel, économique, social.. etc.), aux populations nées au Canada. Cela permettrait de faire l’économie de comportements xénophobes ou hétérophobes, qui découlent plus de l’ignorance et de manipulations à des fins politiques et médiatiques, qu’à des convictions réelles.

Le CCIQ veut éduquer « le peuple ignare du Québec ». Et voila maintenant que c’est aux québécois d’apprendre à l’école « l’immigration » et non aux immigrant d’apprendre le Québec. On aurait tout vu. Le lecteur a sûrement dû se demander en quoi consiste l’enseignement de l’immigration ». Moi qui parle l’Islamisme, je vais vous le dire : le CCIQ veut que les québécois apprennent la langue, les coutumes, la religion, la culture des immigrants.

Vous me direz qu’il y a plusieurs cultures, langues et religions et que ce n’est pas possible, même si ce sont les québécois qui le demandent eux mêmes.

Je vous répondrais : Pas de panique. Dans son immense mansuétude, le CCIQ ne veut pas compliquer l’existence aux québécois : il ne parle que de la langue arabe, la culture arabe, la religion musulmane et les coutumes arabo-islamiques. Cela serait étonnant qu’il parle de l’hébreu et du mandarin.

Censurer les médias

Les médias ont tendance à susciter des irritants au sein de la société québécoise. En effet, on remarque que les médias présentent des cas précis d’accommodements raisonnables entre personnes ou des arrangements entre des groupes comme étant des exemples de menaces aux valeurs québécoises et à l’équilibre de la société.

Par conséquent, le discours dominant actuellement au sein de la société ne peut qu’être entaché d’intolérance, d’incompréhension et donc de fractures dommageables à l’harmonie du tissu social.

Tous les cas d’accommodement raisonnable sont des cas précis et particuliers. Il n’y a pas d’accommodement général car on n’accommode pas une religion, mais une personne particulière et bien précise. En fait, le CCIQ appelle à la censure des média et à la répression des gens produisant un certain discours dominant.

Ce « discours dominant » n’est en fait rien d’autre que le refus des québécois de voir les symboles religieux islamique affichés partout, comme autant d’éléments de propagande et de prosélytisme. En réalité, les islamistes veulent que les québécois aient une perception caricaturale des musulmans : femmes voilées, hommes barbus et habillés de gandouras et qamis, coran à la main, ne mangeant pas en public pendant le ramadan etc…

L’avantage de cette catégorisation est qu’elle accentue le communautarisme et établit des frontières rigoureuses entre musulmans et non musulmans. Cela permettra aux islamistes de surveiller les gens supposés être sous leur emprise (c’est-à-dire tout ce qui ressemblerait à un musulman). Dans une situation pareille, moi qui suis d’origine nord africaine et ayant une tête nord africaine, me retrouverais de facto sous la responsabilité des islamistes. Ils pourraient ainsi impunément m’apostropher et me réprimander en toute légitimité si je m’écarte de « la voie d’Allah ». Aux yeux des québécois et des autorités, « cela se passe entre eux ».

Il y a de la menace dans l’air !

Pouvoirs publics, intelligentsia et médias doivent assumer leurs responsabilités en déplorant et en dénonçant vivement des abus inacceptables dans une société démocratique régie par le droit.

Il y a de la menace dans l’air !

Le CCIQ signifie par là qu’il a des troupes en réserve et qu’il les lâchera pour troubler l’ordre public si le gouvernement ne prend pas de mesures contre les médias et les citoyens qui ne présentent pas l’islam comme la meilleure des religions. Repousser les valeurs islamiques ou dénoncer les travers islamistes deviendrait ainsi un délit. Tout doit être permis aux musulmans et musulmanes, sinon gare à vos voitures, vos maisons et vos vitrines !

Il faut leur donner du travail bien rémunéré quelles que soient leurs qualifications et sans avoir besoin d’entrer en concurrence avec les autres chercheurs d’emploi, ni chercher à acquérir des compétences en recherche d’emploi. Ni le savoir faire, ni le savoir être du candidat ne doit entrer en ligne de compte quand il s’agirait de recruter des musulmans. Leur seul statut d’adeptes de Mahomet doit leur ouvrir grandes toutes les portes. Un musulman n’a pas à se vendre à un employeur, ni à le convaincre, ni même à le solliciter. Le gouvernement doit tout faire pour lui. Faute de quoi, tout ne sera qu’abus dans une société démocratique régie par le droit. Na !

Leçons de tolérance par des intolérants

Exiger une attitude responsable de la part du gouvernement et des médias : Éduquer la population en général et les gestionnaires des institutions publiques à la nécessité de l’immigration, à la diversité religieuse (puisque l’accommodement raisonnable ne pose problème au Québec qu’en matière religieuse), et au renforcement en commun d’un nécessaire vivre-ensemble.

Le CCIQ veut « monter » l’intelligentsia, les média, la société civile et le gouvernement contre les québécois qui ne reconnaissent pas les lois religieuses musulmanes. Des musulmans, dont les pays et les sociétés d’origine ne reconnaissent aucune diversité, aucune démocratie, aucun vivre ensemble et aucun accommodement à quiconque, veulent donner des leçons de tolérance et de vivre ensemble aux québécois. Il faut être drôlement culotté pour le faire !

C’est sans appel : le rôle des média et du gouvernement est d’éduquer le peuple québécois ignare. On se demande ce que fait l’école québécoise depuis des lustres dans ses classes si bigarrées et diversifiées ! Je demanderai aux religieux musulmans de mettre un seul noir ou un seul juif dans une classe de primaire d’Alger ou de Riad. Les sociétés musulmanes ont déjà bien des difficultés à accepter leurs propres minorités, pourtant aussi musulmanes. Et cela vient sans honte parler de vivre ensemble aux québécois et donner des leçons de tolérance !

Travail et religion

Soutenir les minorités visibles pour prévaloir leur droits notamment et le droit au travail et le droit à l’exercice de la liberté de la religion.

Les québécois se demandent sûrement pourquoi le CCIQ fait cette association entre le droit au travail et le droit à l’exercice de la liberté de religion. Les islamistes ne disent que des mots qu’ils pèsent.

Le CCIQ s’apprête tout simplement à demander la pratique religieuse (culte) sur les lieux du travail pour les musulmans. Pour le moment, ils veulent simplement habituer le public à cette association travail-religion. La demande viendra plus tard.

L’islam ne reconnaît pas la laïcité

À cet effet, la première partie traite du principe de la laïcité et de la considération du religieux dans l’espace public. Nous y abordons les principaux enjeux et les impacts de certaines formes de discrimination au nom de la laïcité.

Le CCIQ veut dire que la laïcité discrimine l’islam car cette religion ne reconnaît pas la laïcité. Elle doit s’exprimer dans tous les espaces, publics ou privés, car tous ces espaces appartiennent à Allah et non à des peuples ou à un état.

Un de mes collègues, algérien aussi, qui a demandé à faire ses prières dans mon bureau, m’a traité d’intégriste de la laïcité, de traître et de complice de la discrimination des musulmans parce que je lui ai refusé ce privilège. Pour lui, le bureau où je travaille n’est pas une propriété privée appartenant à une compagnie privée, mais un lieu appartenant à Allah. C’est cette situation que les islamistes aimeraient voir se généraliser.

Des procès d’intention

Cela mènera certainement à une nouvelle conception du principe de liberté de l’individu : tout acte, toute expression de foi que la majorité considère comme étant hors norme sera jugé comme nuisible et préjudiciable à la majorité. C’est ainsi qu’au nom de cette laïcité intégrale, on se donne le droit de devenir un intransigeant dictateur de la conscience d’autrui.

On en arrive donc à une forme de dictature de la majorité contre laquelle justement les Chartes des droits du Québec et du Canada ont été adoptées.

Le CCIQ sait de quoi il parle, car ça se passe exactement pareil dans tous les pays musulmans, sauf que cela se fait au nom de l’islam. Le CCIQ prend donc les tares islamiques et les applique dans un procès d’intention à la démocratie et à la laïcité. Moi qui vient d’Algérie, j’aurais pu dire exactement les mêmes mots au sujet de ma société d’origine, musulmane à souhait ! Ce passage du CCIQ me plait beaucoup. Finalement, on ne peut parler très bien que de choses que l’on connaît, ou mieux, que l’on a inventées !

Une foi envahissante

Les musulmanes et les musulmans habités par leur foi offrent des exemples très pertinents sur l’indissociable expression de foi aussi bien dans la sphère privée que dans le domaine public.

On y vient ! L’islam ne reconnaît pas la laïcité, voila ce que cela veut dire. Le mot « habités » a été judicieusement choisi. Il veut dire sans ambiguïté : « possédés ». Moi j’aurais utilisé le terme « hantés », mais ne chicanons pas sur des détails sémantiques.

Le CCIQ affirme en ces mots que les musulmans sont intégristes et n’oublient pas une seule seconde leur religion pour s’occuper des choses d’ici bas et participer à la vie de la cité. En fait, le CCIQ affirme que le musulman n’est pas un être humain, mais entièrement musulman et rien d’autre. Il doit en tous temps et en tous lieux se présenter comme tel et se faire percevoir comme tel.

Conclusion

Si ce n’est pas de l’aliénation pure et simple, alors je suis moi-même le pape !

Que comptent faire en commun les québécois avec des gens qui ne sont QUE musulmans, et rien d’autre ?

Voir aussi sur notre site :

Réponse à « Québécoise » – Lettre d’un immigrant algérien non musulman

Le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) dénonce la tyrannie de la majorité sur le dos d’une minorité musulmane faible

La Ligue Islamique Mondiale propage l’islam wahhabite au Canada

Réaction au mémoire suprématiste du Muslim Students Association

Le mémoire de "Présence musulmane" vise l’imposition du programme islamiste

Le Québec est un havre de paix : protégeons-le de l’obscurantisme islamique

La femme musulmane non voilée risque l’enfer

Entre les commissaires Bouchard - Taylor et ceux qui les conseillent : Lunettes roses et lunettes noires

UE - Sondage : les Européens pensent que l’islam menace leur mode de vie

Sifaoui - "Que les islamistes quittent les pays qu’ils considèrent impies et mécréants"

Virage au Danemark – Leçons pour le Québec et le Canada

Multiculturalisme islamique contre multiculturalisme kafir

Les chrétiens Coptes du Grand Montréal font une mise en garde contre l’angélisme - Une minorité empoisonne la vie de tout le monde

Un État de droit et non l’État de tous les droits

Rassemblement des Chrétiens du Moyen-Orient

Pourquoi l’Occident est supérieur – Ibn Warraq répond à Tariq Ramadan

Islamisme et la peur de l’Occident

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