Banaliser : no good

 

Bad move
Il s'en passe des bonnes

 

Good move
Responsabiliser

 

Santé

Les intensivistes dénoncent encore la gestion de Québec

Presse Canadienne (PC) 
13/11/2006 15h33 - Mise à jour 13/11/2006 15h56


Le gouvernement du Québec est plus préoccupé à soigner son image qu'à soigner les patients qui ont besoin de soins aigus dans les hôpitaux. Telle est la réplique des médecins intensivistes des régions de Montréal et de Québec aux commentaires de Québec et de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal qui, selon les médecins, banalisent le piètre état des services de soins intensifs.

En conférence de presse, aujourd'hui, à Montréal, l'un des médecins intensivistes, le Dr Marc Giasson de l'Hôpital du Sacré-Coeur, considère que la réponse de l'agence et du ministre Philippe Couillard, résumant la situation à un manque de ressources humaines n'a aucun bon sens.

Selon lui, personne n'écoute les médecins qui décrient des situations inacceptables. Donnant l'exemple de Sacré-Coeur, le médecin rappelle qu'il y a 10 ans, il y avait 34 lits aux soins intensifs et qu'actuellement, il n'y en a que 18.

Il affirme que la situation perdurera pour un autre cinq ans.

Le Dr Giasson ajoute que les médecins doivent maintenant attendre à la limite extrême avant d'admettre un patient aux soins intensifs et donner congé aux patients rapidement.

Les médecins déplorent le manque de ressources financières, matérielles, techniques et humaines.

Le Dr Giasson affirme que le ministre est en mode préélectoral et veut cacher la réalité à la population.

Les intensivistes concluent qu'avec l'évolution des soins et des besoins de la population, il est nécessaire d'augmenter le niombre de lits en soins intensifs.

Dans une lettre transmise la semaine dernière à l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (ASSSM), les chefs de service avertissaient les autorités de la santé que le nombre de lits disponibles ne leur permet plus de remplir leur rôle auprès des patients de façon pleinement sécuritaire.

Retour