Sous le hijab, le string

Cyberpresse
29 octobre 2008

Dans l'intimité des foyers, certains musulmans pratiquants s'adonnent au Kama-sutra en s'appuyant sur les préceptes du Coran. Et lorsqu'on soulève le voile, dentelles et porte-jarretelles sont plus souvent qu'on ne le croit au rendez-vous, explique Le Journal hebdomadaire de Casablanca.

Un string à la main, Malika slalome entre les rayons. Elle jette un regard sur une guêpière, s'attarde sur une nuisette transparente et finalement se décide pour un soutien-gorge ultrapigeonnant. Autour d'elle, les autres clientes la fixent, l'air aussi surpris qu'amusé.

C'est que la jeune femme de 28 ans détonne un peu au milieu des filles «ultrafashion» en jean moulant : hijab noir strictement serré autour du cou, austère djellaba et corps caché jusqu'au moindre centimètre carré de peau, on l'imaginerait davantage en train de lire pieusement le Coran à la maison que courir les magasins de lingerie fine.

«Cela peut surprendre, mais une grande partie de mes clientes sont des femmes voilées, à l'apparence très pieuse. Elles veulent des strings, des nuisettes transparentes, des dessous bien plus sexy que nos clientes lambda», s'amuse Meriem Zraidi, responsable du magasin La Senza à Casablanca.

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