Déconfiture à l’UQAM : surpris?

FD-MANIFESTATION UQAM
Photo Le Journal de Montréal, Sébastien St-Jean
Sophie Durocher

Mercredi, 2 septembre 2015

« La grève étudiante du printemps dernier à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a causé une baisse importante d’inscriptions cette année » nous apprend le 24h.

Duh. Il y a vraiment quelqu’un qui va se surprendre ?

Chaque geste amène des conséquences. Comme une boule de billard qui en frappe une autre et déclenche une réaction en chaîne.

C’était écrit dans le ciel que les événements du printemps dernier allaient avoir un impact négatif sur cette université.

Je me demande ce qui a le plus nuit à l’UQAM.

Les images des étudiants cassant tout sur leur passage, les images des étudiants masqués faisant irruption dans des salles de classe, les images des intimidateurs tapant sur des poubelles pendant que les élèves studieux tentaient tant bien que mal de passer leurs examens. Ou les images des profs appuyant leurs petits chouchous...

En plus d’avoir causé des dommages matériels à leur université, les militants ont causé des dommages à sa réputation.

Est-ce que sérieusement quelqu’un a pensé que "tout irait bien madame la marquise" et que les futurs étudiants allaient choisir l’UQAM comme s’il ne s’y était rien passé ?

Manifester contre les mesures d’austérité c’est une chose. Mais causer des milliers de dollars de dommages dans une université qui est déjà sous-financée c’en est une autre. Et quand en plus on crée un climat où le nombre d’inscriptions baisse, on peut carrément appeler ça se tirer dans le pied.

« L’UQAM estime qu’une baisse de 5,3% de ses inscriptions aura un impact de 5 millions de dollars sur ses finances cette année ».

Bien joué les amis, bravo les champions.

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