J'attends toujours les preuves
19 Juillet 2011
Pierre Vigneault
Je ne réagis pas souvent aux commentaires désobligeants qui me sont adressés, mais je pense que je devrais le faire plus fréquemment. Malgré le respect que j'accorde à l'expression des opinions diversifiées, je pense que j'ai eu tort, dans le passé, de ne pas répliquer aux allégations qui pourraient mettre en doute mon intégrité.
C'est dans cet esprit que je tiens à répondre à la lettre de Mme Geneviève M. Filion publiée la semaine dernière. Cette dame soutient d'abord que mon texte ne portait pas un entête approprié; pourtant, il était publié dans la page intitulée OPINION et où l'on retrouve toujours des... opinions. Il me semble que c'était bien clair qu'il s'agissait de mon point de vue personnel.
Mme Filion se demande aussi si je me suis informé des analyses qui auraient dû être faites, par les élus et fonctionnaires, sur les autres sites potentiels pour la construction de la nouvelle école. Il est bien évident que je m'étais renseigné sur ce point et, d'ailleurs, j'ai posé de nombreuses questions sur tous les sites qui semblaient acceptables, à première vue. Je sais également que c'est APRÈS avoir analysé tous les sites appartenant à l'arrondissement, que celui du parc de la Fontaine a été retenu.
Dans mes recherches, je fais habituellement confiance aux personnes élues par les citoyens et aux fonctionnaires dûment mandatés, quand je n'ai aucune raison de douter de leur intégrité et de leur compétence. Je connais assez mes dossiers pour poser les bonnes questions et j'obtiens toujours des réponses claires.
Je ne crois pas qu'un journaliste puisse être totalement neutre, quand il décrit l'actualité. Ceux qui prétendent le contraire sont des hypocrites ou des inconscients. Tous les textes sont teintés par la formation, les valeurs, l'expérience de leurs auteurs. Ceux-ci, selon moi, ont cependant l'obligation morale (sinon légale) de s'assurer de la véracité de l'information qu'ils rapportent.
Certains rédacteurs n'hésitent pas à rapporter les rumeurs et les allégations qui leur sont communiquées. Ils détruisent ainsi des réputations, des carrières, des projets et ils se cachent derrière la liberté d'expression pour justifier les torts irréparables qu'ils peuvent causer. Ce n'est pas ma conception du journalisme.
Par contre, j'ai souvent indiqué que, si l'on me donnait des PREUVES de gestes illégaux de la part des élus ou des directeurs de services de l'arrondissement de Verdun, je n'hésiterais pas à les faire connaître. J'attends toujours...