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Ce qu'on propose, avec le MER, c'est la révolution. D'une part, ça a l'avantage d'être simple; on refuse les compromis pourris avec des gouvernements vendus au capitalisme, on dénonce la guerre impérialiste et l'oppression canadienne contre les autochtones, on veut que la richesse et les moyens de production appartiennent au peuple tout entier, on veut pouvoir être totalement impliqué politiquement, socialement et culturellement dans toutes les décisions qui touchent nos vies et celles de nos familles et de nos ami-e-s; bref, on veut renverser le système tout entier, pour établir une société socialiste, une société meilleure.



D'autre part, quand il s'agit de concrétiser ce projet, qu'est-ce qu'on fait maintenant, aujourd'hui, demain, avec qui et comment, c'est une question beaucoup plus complexe. Beaucoup de textes écrits par Lénine, Mao et bien d'autres tentent d'expliquer les méthodes d'organisation des travailleurs-euses et du prolétariat dans son ensemble, mais on peut rapidement résumé ça par la nécessité de s'organiser politiquement. Qu'est-ce que ça veut dire, aujourd'hui, en 2011? Le MER propose certes certaines structures, met des idées sur la table, tente de partager son expérience au meilleur de ses capacités, mais ce serait faux de dire qu'on a une solution toute faite qu'il ne reste qu'à coller et appliquer. C'est pour quoi chaque jeune qui veut participer arrive avec ses idées et les partage avec les autres. Déja, il faut travailler ensemble, débattre, faire des graffitis, poser des affiches, diffuser des journaux, des tracts, aller jaser de politique avec ses ami-e-s, ses collègues de travail ou d'école, mais aussi avec d'autres jeunes, d'autres camarades de différents horizons mais qui aspirent aux mêmes buts et qui veulent lutter dans les mêmes directions. Tout ça reste peut-être un peu vague, mais met surtout en lumière le facteur le plus important aujourd'hui pour s'organiser : la force du nombre! 


Voici certaines des mesures et des tâches que le prolétariat révolutionnaire devra mettre en place et réaliser après avoir conquis le pouvoir politique. Il ne s'agit pas, ici, de « promesses électorales » bidon comme en font les partis politiques bourgeois en période électorale mais d'une liste, ni complète, ni exclusive, de mesures qui indiquent quel type de transformations devront être entreprises pour que la période historique du socialisme se déroule avec succès, i.e. qu'elle permette de détruire le mode de production capitaliste et de préparer le passage au communisme. 


Dès l'effondrement du régime bourgeois, le prolétariat révolutionnaire établira un nouvel État, qui sera l'instrument de sa dictature sur la bourgeoisie et de la consolidation de son nouveau pouvoir. Cet État sera basé sur les conseils révolutionnaires, dont certains auront déjà été mis sur pied à travers le développement de la révolution, dans la grande tradition communiste des Soviets établie en Russie. Cette forme d'expression et d'organisation par excellence du pouvoir prolétarien devra conséquemment être étendue et généralisée d'un bout à l'autre du pays, à l'échelle locale comme à l'échelle nationale. Les conseils révolutionnaires détermineront et implanteront toutes les mesures nécessaires à l'établissement et au développement du socialisme ; ils deviendront ainsi les principaux organes de pouvoir autour desquels s'exercera la dictature du prolétariat.


Mesures d'ordre économique : 











Mesures d'ordre politique : 




















Mesures d'ordre social :
  




































Mesures d'ordre culturel :

  




Taxe Robin des bois

ALTERNATIVE