Jeudi 24 mai 2012
Il est bien évident pour tous que les derniers débordements sont totalement inacceptables dans une société civilisée comme la nôtre. Lorsqu’on regarde comment tout ça a débuté, on a peine à y croire. Plusieurs prêchent le retour à la discussion, mais ils semblent ignorer qu’un des deux adversaires ne veut absolument pas reculer, même d’un iota. Que voulez-vous donc leur faire entendre? Ils se sont montrés complètement fermés à tout compromis. Donnez-moi un seul exemple d’assouplissement de leur position initiale? On ne peut toujours bien pas discuter tout seul.
Le Gouvernement et les médias surtout, doivent donner clairement un tableau complet de la situation: Combien d’étudiants profitent de bourses et ne sont pas affectés par les hausses, combien profitent de prêts… à taux préférentiels, le taux de ces prêts qui ne sont jamais recouvrés, les taux de réussite dans certains programmes, de la qualité de l’enseignement, les budgets des universités avec les % de dépenses qu’on ne peut compresser (ie. salaires des profs., immobilisations, etc.). Les recteurs ne sont pas tous des pourris et doivent gérer avec des conseils d’administration. Ce n’est pas le «Free for all». Faut toujours bien revenir sur terre, l’argent ne pousse pas dans les arbres et on doit le répéter, car certains semblent vivre sur une autre planète. Il faudrait parler un peu plus des étudiants qui sont lésés par les fauteurs de trouble. Leurs droits sont aussi bafoués et on n’en fait pas trop mention. Qu’on parle des conditions de remise en liberté des accusés arrêtés lors de manifestations illégales et qu’arrive-t-il lorsqu’ils sont repris 2 jours plus tard? Qui sont-ils ces accusés? Faut peut-être arrêter de dire qu’ils sont beaux, les leaders étudiants, intelligents, bien articulés, logiques, instruits, cultivés et tout le tra-la-la! Ils parlent peut-être bien, mais le message lui-même est pourri et illogique. Ils sont totalement incapables de négocier et nous l’ont prouvé clairement. Ils n’ont pas de parole et ne respectent même pas leur propre signature, faut le faire. Et on continue de dire que c’est la faute des autres!
Les manifestations des étudiants qui virent mal, les injonctions non respectées, on devrait peut-être faire payer un % du coût des dommages et frais de policiers aux associations étudiantes. Ça calmerait les ardeurs de certains sans doute. Présentement, ils trouvent ça drôle, car ils ne subissent aucune conséquence. Ce ne sont pas les impôts des étudiants qui vont payer pour la casse à Montréal.
Lorsqu’un député incite à la désobéissance civile, on devrait simplement le mettre à la porte, car il ne croit plus au système démocratique de notre société. C’est une honte! Il devrait peut-être s’occuper un peu plus de sa propre fille qui brise la loi continuellement. Sa morale ne nous impressionne pas beaucoup.
On devrait avertir clairement que tout étudiant pris dans une manifestation illégale perdra ses droits à une bourse. Il y a une limite à la stupidité. Présentement nous les payons pour qu’ils nous crachent dessus!
Une chose est certaine, le gouvernement ne doit pas reculer. Pourquoi pas un débat télévisé avec ces chers leaders… pour vraiment voir ce qu’ils ont dans le ventre?
Jean Dussault