Questions-réponses sur le projet au Parc de la Fontaine
Blog : Parents de L'Île-des-Soeurs
8 mai 2011
Afin de bien informer la population, les parents qui soutiennent le projet de construction de l'école aimeraient partager l'information disponible jusqu'à présent pour que les citoyens puissent se faire une opinion éclairée.
Question: Est-ce que les tennis ou la piscine seront impactés ?
Réponse: aucunement, les infrastructures actuelles demeureront.
Question: est-ce qu'il existe d'autres options que le terrain au Parc de la Fontaine ?
Réponse: En ce qui a trait au terrain Elgar, l’ajout d’une école est impossible. Ce terrain ne peut plus accueillir de bâtiment. Le parc Archambault (1,7h) est une zone de reboisement réservé à d’autres fins, soient des installations pour les adolescents, et un chalet parc. Ce terrain est contaminé et le ministère de l’environnement ne permettrait jamais la construction d’une école dans ce secteur pour cette raison.
En ce qui concerne les autres options, soit l’achat du terrain sur la rue Levert, ceci semble difficile (pourrait être un plan B, mais pas la solution souhaitable), et ce, pour les raisons suivantes : le terrain n’appartient pas à l’arrondissement (propriété de Canderel); il n’y a que .75h (85 000 pieds2); le coût serait de 80 $ le pied2; cet achat aurait un impact sur le compte de taxes; un grand désavantage est la circulation véhiculaire; le fait d’être sur un boulevard, ceci amènerait un impact au niveau de la construction (c.-à-d. selon les critères de construction les ouvertures des fenêtres ne peuvent pas être face à un boulevard).
Question: Est-ce que le parc à chien va disparaître ?
Réponse: Le parc à chiens serait relocalisé sur le terrain (pointe de tarte) en arrière de la SAQ et pourrait bénéficier d’une aire d’exercice plus grande, soit 5 000 pieds2.
Questions de l'APRIDS et réponses:
1- Ériger une barrière naturelle ou une clôture tout le long de la ligne séparant le terrain de l’école des propriétés privées voisines, afin de protéger l’intimité et la tranquillité des résidents.
Ceci est possible avec une couronne d’arbres.
2- Situer la cour d’école le plus loin possible des résidences, afin d’atténuer le bruit; en diriger l’éclairage vers l’intérieur du terrain uniquement afin d’éviter la pollution lumineuse.
L’arrondissement et la CSMB étudient 3 possibilités d’emplacement afin de répondre à cette demande. En ce qui concerne l’éclairage, ceci est également possible est fait même partie des critères de construction.
3- Opter pour des clôtures esthétiques, plutôt que celles de type « Frost ».
Il n'y aura pas de clôture « Frost ».
4- Accorder aux résidents de l’île, en particulier aux voisins, des avantages appréciables, tels que l’accès gratuit au gymnase de l’école à certaines heures.
Il n’est pas question de gratuité, mais tous les résidents pourront bénéficier des installations, selon l’entente avec la ville (entente comme avec le gymnase de l’école actuelle).
5- Concevoir un design architectural qui s’intègre bien au bâti avoisinant et au parc.
De nouveau, ceci sera fait.
6- Concevoir un bâtiment d’une superficie modeste afin d’empiéter le moins possible sur le parc et de préserver les arbres matures le plus possible.
Le bâtiment sera sur trois (3) étages. Cette façon diminuera l’empreinte au sol.
7- Remplacer les arbres qui devront être abattus, par de nouveaux, de grande taille et en nombre supérieur, plantés sur le terrain de l’école et dans le parc. Planter des arbustes.
L’arrondissement prévoit ceci dans le règlement de zonage, tout arbre abattu doit être remplacé. Le nouvel emplacement du parc à chiens pourrait être entouré d’environ une quarantaine de nouveaux arbres.
8- Adopter pour le bâtiment des normes élevées de développement durable.
Les normes seront suivies et que ceci est déjà prévu dans les critères de construction. Par contre, il ne faut pas penser que l’école sera accréditée LEED. Cette accréditation augmenterait le coût de construction de 18% à 22%.Dans ce sens, l’emplacement de la nouvelle école serait idéal afin de créer une école de marcheurs. À la limite, seulement du transport scolaire pour les maternelles.
9- Recouvrir le sol de la cour d’école d’un matériau souple qui absorbe les bruits et ne crée pas un îlot de chaleur comme c’est le cas pour l’asphalte.
Ceci est déjà prévu dans les plans. Un revêtement souple, coulé sur place, perméable répondrait à cette demande. Monsieur Tremblay souligne que le revêtement pourrait être similaire à celui du parc de L’Orée-du-fleuve.
Autres interrogations et réponses:
1- Quelle est la superficie de terrain nécessaire pour la construction d’une école 3/18 ?
100 000 à 130 000 pieds2 est une superficie idéale. Le MÉLS a une tolérance en zone urbaine.
Le bâtiment proposé aurait plus ou moins une superficie de 28 000 à 30 000 pieds2 et à cela il faut ajouter un autre 28 000 pieds2 pour la cour d’école.
2- Quelle loi ou règlement force les municipalités à céder un terrain à la commission scolaire ?
Il n’y a pas de loi ou règlement, c’est une entente. C’est une condition qui a été imposée par le ministre de l’époque, Monsieur Claude Ryan. Cette condition est dans un document administratif du MÉLS. C’est une façon d’encourager le partenariat.
3- Est-ce qu’un PPU (programme particulier d’urbanisme) est envisagé comme option pour imposer le projet si l’opposition des citoyens demeure persistante et assez nombreuse pour remplir les exigences d’un référendum approbatif ?
L’arrondissement ne dispose pas d’un PPU. Cette façon de procéder est initialement dans le plan d’urbanisme de certains arrondissements. Pour ce qui est de l’arrondissement de Verdun, le plan d’urbanisme a inclus un libellé voulant que ce dernier prend un engagement de support auprès de la commission scolaire. De plus, la Ville de Montréal permet dans toutes les zones. Par contre, à la suite d’un avis juridique, selon la Charte de la Ville, article 89, il n’est permis que pour une garderie, un hôpital.
4- Est-ce qu’il existe une maquette ou des plans préliminaires de la nouvelle école ?
Pas pour l’instant. La CSMB fera un appel d’offres pour les professionnels. À l’heure actuelle, on parle simplement d’une étude de volume, laquelle déterminera l’emplacement. Des présentations seront faites afin de démontrer une simulation. La première serait dans le parc à chiens, la seconde dans le stationnement existant.
5- Que sera offert aux résidents pour déplacer la patinoire extérieure ?
Il faut déterminer l’option de l’emplacement avant de préciser la relocalisation. Il faut également attendre à savoir si les installations (aire de jeux) seront déplacées plus près des résidents sur Place du Soleil.
6- Quels sont les autres terrains envisagés par l’arrondissement pour la construction de la nouvelle école et les raisons précises qui ont mené à les exclure ?
Les terrains vacants de la pointe sud et la pointe nord sont sous ententes de développement. Il est donc impossible d’envisager ces terrains. De toute façon, la pointe nord prévoit principalement la construction de 1 600 unités de condominium (tours de 30 étages), donc pratiquement pas d’enfants. Les raisons pour la rue Levert ont déjà été énumérées. En 1967, la ville de Verdun n’était propriétaire d'aucuns terrain. Maintenant, ils sont propriétaires de 67% des espaces verts publics, et ce, grâce à des négociations avec les différents promoteurs. Ces derniers ont cédé ou vendu à des prix modiques des terrains à des fins de parc. Tout ceci a été négocié lors des ententes de développement (berges, habitats naturels). Il faut également prendre en considération que si on procédait à l’achat de terrains privés, les délais seraient allongés.
7- Quels sont les arguments qui permettent de démontrer hors de tout doute que la construction d’un bâtiment additionnel aux alentours de l’école actuelle n’est pas envisageable ?
Il n’y a plus de place. Le CPE est sous-locataire du terrain (bail emphytéose), et ce, jusqu’en 2064. De toute façon, le terrain n’est pas assez grand pour envisager une expropriation. Une 3/18 n’entre pas dans cette superficie. De plus, il faut prendre en considération le boisé écologique qui longe le parc Elgar et le terrain de l’école. Déplacer une garderie jumelée à une école serait dommage. Finalement, l’ajout d’un autre bâtiment ne dégorgerait pas la circulation, laquelle est problématique à l’heure actuelle.
8- Quelle sera la stratégie envisagée par la CSMB pour septembre 2012 afin de combler le manque d’espace ?
Madame Lemay précise qu’une alternative serait de maintenir le ratio élèves/enseignants. La deuxième serait le transfert temporaire des classes d’accueil vers la terre ferme. Pour ce qui est de l’année 2011, le C.É. s’est déjà prononcé voulant que la bibliothèque soit transformée en classe et un local du service de garde sera récupéré. Le local utilisé par ce service sera récupéré par l’entremise d’un emprunt de local avec le centre Elgar.
9- Quel est l’échéancier détaillé du projet de construction ?
De façon hypothétique, il faut trois (3) mois pour l’obtention du permis de construction. Un minimum de neuf (9) à dix (10) mois doit être prévu pour la construction (chantier).
10- Certains propriétaires s’inquiètent sur l’évaluation de leur propriété. Sera-t-elle à la baisse ?
Les évaluations ne dépendent pas d’une école. C’est l’offre et la demande. Au contraire, le manque de service dans une ville peut nuire à attirer des familles
Une solution pour les écoles primaires :
Une petite marche de santé : so many people walk their dog, walk your kid to school
Marcher,
beau temps mauvais temps c'est plein de vertus
et c'est une bonne police d'assurance contre l'obésité galopante
Lettre de l'APRIDS à messieurs Claude Trudel et Yves Sylvain
Ne pas concondre :
"École maternelle publique du Parc de la Fontaine", localisée 2 allée des Acacias 51140 Jonchery-sur-Vesle, dépendante de l'Académie de Reims