Je suis libéral, car ce terme désigne de par son étymologie deux valeurs fondamentales : la défense des libertés et la générosité sociale.
Je suis libéral, dans la tradition de Wilfrid Laurier, préférant l’unité à la division, le dialogue à l’affrontement, l’ouverture à la haine.
Je suis libéral, dans la lignée de ceux qui ont combattu la Grande Noirceur et son «cheuf» Duplessis, grand amateur de loi matraque.
Je suis libéral, me reconnaissant dans «l’équipe du tonnerre» des bâtisseurs et des visionnaires de la Révolution tranquille, pas dans le ramassis actuel de, notaires de village, boutiquiers et autres petits magouilleurs acoquinés à la mafia.
Je suis libéral, du parti de la générosité, du partage des richesses, de la péréquation et de la solidarité, du parti dont le programme a déjà inclus la gratuité totale de l’éducation, université y compris.
Je suis libéral, du parti qui nous a donné la gratuité universelle des soins de santé, reniée dans les faits par «l’injuste part» de la taxe santé du ministre Bachand, qui impose un tribut de 200.$ annuellement à chaque citoyen, pauvre ou non.
Je suis libéral, car je suis fier de nos Chartes des droits et libertés, initiées par un grand premier ministre canadien dont le mot d’ordre était la «société juste» – Charte qui prévaut sur toute loi d’exception que tout gouvernement serait tenté d’imposer arbitrairement pour brimer nos libertés.
M. Charest, vous n’êtes pas un libéral et ne l’avez jamais été. Vous avez usurpé ce titre par soif du pouvoir. La crise actuelle a fait tomber les masques. Vous et votre cohorte de gérontocrates déconnectés êtes désormais complètement discrédités. Un grand ménage doit se faire dans ce parti afin qu’il reprenne contact avec ses vraies sources.
L’auteur est un ex-candidat du Parti Libéral du Canada dans le comté de Jeanne-Le Ber aux élections fédérales de 2008.