COUP D’ÉCLAT OU COUP D’ÉTAT?
Dans son édition du 4 avril Le Magazine a très bien rapporté ce qui s’est passé lors de l’assemblée annuelle de l’APRIDS du 28 mars.
Moi, qui participais à ma 5è assemblée annuelle, quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis retrouvé dans une salle complètement remplie alors que d’habitude nous n’étions guère plus qu’une vingtaine de membres. J’ai vite compris quand j’ai aperçu Mario Langlois, grand défenseur du parc de la Fontaine, trépignant sur son siège en toute première rangée. Il n’allait d’ailleurs pas manquer de se lever à la moindre occasion toujours en relation avec le dossier de l’école. Et, il alla jusqu’à me donner raison lorsque j’ai demandé que l’on respecte l’ordre du jour, non sans souligner que j’étais près à croiser le fer avec quiconque sur cette délicate question, tel que je l’ai fait dans ces pages l’été dernier.
Une nouvelle APRIDS est née. Comme on le dit toujours pour les rois : l’APRIDS est morte, vive l’APRIDS. Reste à savoir si les «anciens véritables» membres y seront les bienvenus ou s’ils seront persona non grata comme ce sera le cas si le nouveau CA ne sent tient qu’au seul objectif : localiser une école dans un…parc industriel ou autre lieu inhabité. Dans le cas contraire, si la nouvelle APRIDS porte attention aux multiples enjeux qui vont marquer l’avenir de l’IDS, en réunissant autant de gens de toute génération, je lèverai mon chapeau. On pourra alors parler de coup d’éclat. Sinon, on serait bel et bien en présence d’un coup d’État et il faudra sérieusement songer à créer une APRIDS bis. En attendant, donnons la chance au coureur.
Avec toute ma reconnaissance pour le travail accompli par l’ancien CA présidé par Pierre G. Jobin qui a fait preuve de beaucoup de classe lors de cette assemblée bien particulière. .
André Joyal
Rue Berlioz