La réalité des militants, du premier au dernier jour de grève
Le lundi 26 août à 21 h, Carré rouge replongera les téléspectateurs de Télé-Québec au cœur du plus important mouvement étudiant dans l’histoire du Québec. Ils auront une chance unique de suivre de l’intérieur la crise étudiante de 2012 avec la plus combative de leurs quatre associations, la CLASSE. Le même soir, le documentaire sera également diffusé en grande première au Cinéma Excentris, à Montréal.
Avec leur documentaire de style caméra vérité, les réalisateurs Santiago Bertolino et Hugo Samson vont à la rencontre des deux coporte-paroles de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) à l’époque, Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds, et de membres de la coalition, Maxime, Victoria et Justin, qui nous révèlent les dessous de cet événement : une grève historique, tant par le nombre de personnes y ayant pris part – à titre indicatif, le 22 mars seulement, 200 000 personnes étaient dans la rue –, que par le nombre imposant d’arrestations qui y sont liées : 3 500 personnes arrêtées en six mois.
Cet accès privilégié à l’envers du décor nous fait revivre le débat public politique qui a soulevé le Québec durant ce qu’on a appelé le « Printemps érable » : réunion de l’exécutif, préparation des points de presse, votes et manifestations, revendications, front commun avec les autres associations étudiantes, notamment la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) (alors présidée par Léo Bureau-Blouin) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) (alors présidée par Martine Desjardins), négociations avec le gouvernement, réactions des ministres, mais aussi fatigue, découragement, questionnement, écœurement.
Jeanne Reynolds, lors d’une assemblée générale précédant le déclenchement de la grève : « On pense que la grève, ça va durer 8 semaines. C’est à peu près improbable. […] C’est pas vrai que ça va s’éterniser si on décide de participer et de mettre les efforts. »
Gabriel Nadeau-Dubois, après plusieurs semaines de grève : « Je suis fatigué, tanné… »
Justin, membre de la CLASSE : « La démocratie, c’est dur et c’est long. »
À travers l’évolution du mouvement étudiant et la métamorphose de ses acteurs principaux, Carré rougedévoile la réalité quotidienne de cette jeunesse militante et inspirée, du premier au dernier jour de la grève. Ce film se veut le témoin d’un moment marquant de l’histoire moderne du Québec.
« Il s’agit du seul documentaire à présenter la crise en entier, de la première assemblée générale de la CLASSE jusqu’à l’élection de la première ministre, Pauline Marois. Aux côtés des acteurs principaux de la CLASSE, les réalisateurs ont obtenu plus de 250 heures d’images vraiment intéressantes et ont créé un documentaire qui devrait devenir une référence lorsqu’il sera question de la crise étudiante de 2012 »,affirme la productrice, Lucie Pageau.
À la télévision, en salle et sur Twitter
Le lundi 26 août dès 22 h 30, tout de suite après la diffusion du documentaire à Télé-Québec et au Cinéma Excentris, le public de partout au Québec sera aussi invité à participer à une séance de clavardage sur Twitter (#carrerougefilm). Par la suite, la version intégrale du documentaire prendra l’affiche dès le 30 août au Cinéma Excentris à Montréal, et dès le 6 septembre au Cinéma Cartier à Québec.
Diffusion unique à Télé-Québec
Carré rouge (82 min)
Lundi 26 août, à 21 h
Au cinéma Excentris (Montréal)
Carré rouge sur fond noir (version intégrale – 110 min)
Projection événement : lundi 26 août, à 20 h 30
À l’affiche dès le 30 août
Au cinéma Cartier (Québec)
Carré rouge sur fond noir (version intégrale – 110 min)
À l’affiche dès le 6 septembre
Réalisation : Santiago Bertolino, Hugo Samson
Productrice : Lucie Pageau
Production : Productions Multi-Monde avec la participation de Télé-Québec — Québec, 2013