ISLAM POLITIQUE

Charles Taylor et les intégristes militants

Nicole Blais
Tribune libre de Vigile 
Le mardi 29 octobre 2013

Je croyais, comme bien d’autres, qu’avec la nouvelle charte, tous pourraient pratiquer leur propre religion discrètement, de façon privée. Que ce serait une mesure de liberté où « tout le monde il serait content » dans un contexte de vie publique laïque - « Religion dans la maison, Laïcité dans la Cité » comme je l’ai lu sur une pancarte lors de la Marche des « Janette » le 26 octobre 2013. Mais non ...

Ce que je ne savais pas, c’est qu’une grande partie des textes sacrés de l’Islam, la Trilogie (le Coran, la Sira et le Hadith), constitue la doctrine de l’islam politique.

Cette doctrine enseigne que l’Islam politique doit détruire les nations pour lui permettre d’en prendre possession et de les islamiser.

Est-ce que j’exagère ? Non, c’est le but de ce système politique qui s’installe partout en Occident. Les tenants de l’islam politique parlent ouvertement de leur projet islamiste pour le Québec. Oui, nous l’aurons notre pays un jour, mais peut-être pas celui qu’on pense si on n’est pas vigilant, comme le dit si bien madame Janette Bertrand. J’ai peur de l’islam politique. Suis-je islamophobe ?

Dire que quelqu’un est islamophobe quand il ou elle critique la doctrine de l’islam politique, c’est aussi inexact que de dire que quelqu’un est anti-sémite quand il ou elle critique les politiques de l’État d’Israël.

Est-ce que craindre la doctrine (les enseignements) de l’Islam politique constitue une incitation à la haine des musulmans qui pratiquent une religion qu’ils croient de paix, de tolérance et d’amour ? Bien sûr que non. Bien des musulmans et des musulmanes eux-mêmes vivent dans la crainte de ce même système politique totalitaire et sans merci. Nombreux sont ceux et celles qui l’ont fui en venant au Québec, et ils sont toujours les bienvenus dans leur terre d’accueil. Nous les aimons.

Wikipédia :

Au Canada, inciter au génocide ou à la haine contre des « groupes identifiables » est un délit dans le code criminel avec emprisonnement de deux à quatorze ans. Un groupe identifiable est défini comme « tout membre du public qui se distingue par sa couleur, sa race, sa religion, son origine ethnique ou son orientation sexuelle ». L’exception de vérité, les sujets de débat public ainsi que les doctrines religieuses sont des exceptions

Adoptée en 1982 comme partie intégrante de la Constitution canadienne, la Charte canadienne des droits et libertés interdit, dans son article 15.1, les « discriminations fondées sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l’âge ou les déficiences mentales ou physiques ». L’article 15.2 autorise quant à lui « les lois, programmes ou activités destinés à améliorer la situation d’individus ou de groupes défavorisés », soit des mesures de discrimination positive ou d’action affirmative du type de celles qui sont en vigueur aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

La Charte des droits et libertés de la personne du Québec, adoptée en 1975, prohibe explicitement la discrimination pour des motifs liés à « la race, la couleur, la religion, la langue, l’origine ethnique ou nationale ». Deux institutions sont chargées de faire respecter cette charte québécoise : la Commission des droits de la personne et le Tribunal des droits de la personne, institué en 1989. Depuis 1982, toutes les autres lois du Québec doivent respecter cette charte qui prévoit par ailleurs, comme son équivalente canadienne, des mesures visant à réduire les discriminations existantes par des programmes d’accès à l’égalité.

Qu’arrive-t-il lorsqu’on voit un danger réel et qu’on veut crier « au secours, quelqu’un ? » Doit-on se taire ? Jouissons-nous réellement de la liberté d’expression ?

Ce sont bel et bien des intégristes de l’islam politique à Montréal qui ont organisé les deux manifestations anti-charte en septembre dernier. Ce n’est pas peu dire, le pouvoir qu’ils ont déployé devant nos yeux.

Ils sont sortis dans la rue entraînant à leur suite des milliers de personnes, entre autres, de nombreuses femmes et fillettes voilées et des apologistes de l’Islam politique, dont M. Charles Taylor (shame on you) de la Commission Bouchard/Taylor, promettant de contester la Charte devant la cour Suprême du Canada, rien de moins.

On voudrait intimider les Kafirs que nous sommes et nous obliger à nous soumettre ? Oui, c’est exactement de ça dont il s’agit : « Taisez-vous, tassez-vous et soumettez-vous à notre Islam politique ».

Reportage sur la deuxième manifestation :

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/re...

Qui sont les organisateurs de la manif contre la Charte des valeurs ? Voici un portrait de Salam Elmenyawi, président du CMM, d’Adil Charkaoui, porte-parole du Conseil québécois contre l’islamophobie, et de Hajar Jerroumi, porte-parole du CMM. Pour ces trois personnes, la Charte des valeurs représente certainement un obstacle à l’application progressive de la charia ...un accommodement à la fois !

Poste de Veille – article du 13 septembre 2013 : http://www.postedeveille.ca/2013/09...

Plus particulièrement, Salam Elmenyawi, un artisan de l’instauration de la Charia au Québec. http://www.postedeveille.ca/2013/09...

Voudraient-ils écrire eux-mêmes nos lois ? M. Taylor va-t-il les aider ? Après tout, ils ont déjà dans leurs cartons la loi de la Charia qu’ils ont commencé à faire appliquer, mine de rien (tout accommodement est exigé et obtenu pour répondre aux exigences de la Charia, faut-il le rappeler ?)

Mais qui donc au Québec connaît bien l’Islam politique et son modus operandi ? Qui connaît le Coran, la Sira et le Hadith qui sont les fondements de la Charia, leur code de loi ? Qui connaît leurs tactiques millénaires de conquête par le djihad ?

Les trois vues de l’Islam

Il existe trois points de vue de l’Islam. Le point due vue dépend de ce que vous pensez de Mahomet. Si vous croyez que Mahomet est le prophète d’Allah, vous êtes un croyant. Sinon, vous êtes un non-croyant et on vous nomme « Kafir ». Le troisième point de vue est celui de l’apologiste pour l’Islam. Les apologistes ne croient pas que Mahomet ait été un prophète, mais ils sont tolérants de l’Islam sans avoir quelque connaissance véritable de l’Islam politique. Les apologistes sont les dhimmis modernes.

Il m’est donc apparu urgent de comprendre sur quoi se fondait le discours de ces intégristes politiques de Montréal. Mes recherches m’ont menée au site webhttp://www.politicalislam.com de M. Bill Warner qui explique très bien ce qui est en train de se passer chez nous et ailleurs en Occident.

C’est là que j’ai découvert l’Islam politique qui se tient non seulement à nos portes - il est bel et bien entre nos murs.

Sur le site web des Salafistes de Montréal, des musulmans sunnites (qui obéissent à la Sunna), des islamistes politiques, offrent des cours gratuits en ligne sur « Les Méfaits de la Démocratie ». Oui, vous avez bien lu. Maintenant, écoutez ces cours audio dans vos temps libres :

http://www.salafidemontreal.com/ind...

Wikipedia :

« Le salafisme est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l’islam des origines, fondé, selon leur leaders, sur le Coran et la Sunna. Aujourd’hui, le terme désigne un mouvement composite1 fondamentaliste, constitué en particulier d’une mouvance traditionaliste et d’une mouvance djihadiste. Toutes ces mouvances affirment constituer la continuation sans changement de l’islam des premiers siècles. Étymologiquement, « salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons du prophète de l’islam Mahomet et les deux générations qui leur succèdent. »

Ici, un salafiste expulsé du Canada en 2007 et renvoyé en Tunisie qui veut revenir à Montréal. Il était de ceux qui avaient tenté de faire accepter la Charia au Québec.

http://www.postedeveille.ca/2013/02...

Dès lors, j’ai voulu partager mes informations. J’écris ce troisième article pour ceux et celles qui sont déjà conscients du péril en la demeure ou qui veulent savoir.

Pourquoi devons-nous connaître les fondements de la Charia ?

Les grands érudits islamiques disent : La loi islamique est parfaite, universelle et éternelle. Les lois du Québec (et du Canada) sont temporaires, limitées et passeront. Il est du devoir de tout musulman d’obéir aux lois d’Allah, la Charia. Les lois québécoises sont faites par des hommes et des femmes et ô horreur ! nous avons une femme Première Ministre ; alors que la loi de la Charia est sacrée et provient d’Allah, le seul dieu légitime.

La Charia  : La Charia est fondée sur les principes énoncés dans la Trilogie. Il n’y a pas de principes communs entre les lois québécoises ou canadiennes et la Charia.

Sous la Charia : • Aucune liberté de religion • Aucune liberté d’expression • Aucune liberté de pensée • Aucune liberté d’expression artistique • Aucune liberté de presse • Aucune égalité entre les gens - un non-musulman, un Kafir, n’est jamais égal à un musulman • Il n’y a pas de protection égale sous la Charia pour différentes classes de personnes. La Justice est dualiste, des lois pour les mâles musulmans et des lois différentes pour les femmes et les non-musulmans • Aucune égalité entre les sexes • Les femmes peuvent (et doivent) être battues pour les éduquer • Il n’y a pas de démocratie puisque la démocratie signifie qu’un non-musulman est égal à un musulman • Nos constitutions et nos chartes sont des documents d’ignorance, jahiliya, qui doivent se soumettre à la Charia • Dans les pays régis par l’Islam politique, les non-musulmans sont des citoyens de 3e classe, semi-esclaves. • La Règle d’Or n’existe pas

Premier principe de l’Islam politique La Soumission totale

Le premier principe de l’Islam est la soumission. D’ailleurs, le nom Islam signifie se soumettre (à Allah) et le musulman est celui qui s’est soumis. L’Islam est une chaîne de soumission. Dans l’ordre de l’autorité en Islam, le premier est Allah, le deuxième est Mahomet, ensuite le Musulman, puis le Kafir, le dhimmi (apologiste) et l’esclave (oui, le Coran approuve et encourage l’esclavage). D’ailleurs, l’Islam politique implique une relation maître/esclave entre le musulman et le Kafir.

L’Islam politique exige la soumission totale des Kafirs. Au Québec, les djihadistes s’en occupent déjà.

Le djihad est un combat qui se mène avec l’épée, la parole, la plume et l’argent. Le djihad serait financé par l’Iran, le Qatar et l’Arabie saoudite, selon le cas.

Voyez ce qui se passe dans nos universités québécoises  :

http://www.postedeveille.ca/2013/09...

http://www.postedeveille.ca/2013/05...

Ici, au Québec, nous commençons à voir comment la soumission opère. Les musulmans ont immigré chez nous et ont commencé à formuler leurs exigences et à obtenir ce qu’ils veulent de leur société d’accueil, quitte à venir chambarder nos us et coutumes, i.e. notre propre culture. Ils ont déjà fait une tentative d’instauration de la Charia au Québec. J’ai la nette impression que ça continuera, que dis-je, ça ne fait que commencer.

Les Dhimmis

Les premiers dhimmis furent les Juifs/Kafirs que Mahomet et son armée attaquèrent avec succès à Khay-bar au 7e siècle. Après s’être emparés des biens des Juifs/Kafirs comme butin de guerre, les Musulmans signèrent un accord avec eux appelé dhimma. Les Juifs pouvaient rester et travailler la terre en échange de la moitié de leurs profits. Ils devinrent des dhimmis, sous la loi de la Charia.

Ainsi, le mot « dhimmi » vint à signifier un citoyen Kafir permanent de seconde classe dans un pays gouverné par l’Islam. Les dhimmis payaient une lourde taxe appelée jizia et leurs droits civils et légaux étaient grandement limités. La seule façon d’échapper à la dhimmitude était de se convertir à l’Islam ou s’enfuir du pays.

En Occident moderne, un dhimmi est un Kafir apologiste de l’Islam politique, un serviteur de l’Islam politique ; bien qu’il ne croie pas qu’Allah soit le dieu unique et que Mahomet soit un prophète, il est complaisant envers l’Islam politique.

Les dhimmis sont des personnages influents dans notre société comme MM. Bouchard (2), Taylor, Parizeau, Landry et autres politiciens ainsi que de nombreuses autres personnalités connues. Ils ne savent pas ce qu’ils font, du moins, je l’espère.

Mais le Dr Philippe Couillard n’a pas d’excuse. Il a travaillé pour un prince saoudien et a vécu au royaume de l’Arabie saoudite, le cœur de l’Islam politique. Il sait ce qu’il fait. Le Dr Couillard est allé assez loin. Il aurait déclaré : « On va devoir me passer sur le corps avant qu’on adopte ce projet de loi sur les valeurs québécoises » … À vérifier et à suivre de très près, parce que c’est sur NOS corps qu’il va passer si jamais il était élu Premier Ministre. Au fait, où en sommes-nous sur ses relations présentes et actuelles avec son prince saoudien ?

Pour plus d’informations sur nos dhimmis nationaux, voir l’allocution de madame Louise Mailloux, professeur de philosophie au Cégep du Vieux-Montréal, présentée au Colloque de Génération Nationale le 21 septembre 2013

http://louisemailloux.wordpress.com... 
- et- La montée de l’islamisme au Canada http://www.postedeveille.ca/2013/03...

Deuxième principe de l’Islam politique La Dualité

Mais la soumission n’est pas suffisante pour expliquer le succès de l’Islam. Son principe le plus puissant est la dualité. Autant le Coran que la Sira (biographie de Mahomet) présente d’énormes contradictions qu’exploite l’Islam politique à son profit.

Le Coran – deux dans un

D’abord, à la Mecque, Mahomet est un prédicateur religieux qui dit pendant 13 ans de mission : « Vous avez votre religion, j’ai la mienne". Puis, il s’enfuit à Médina avec quelque 150 musulmans et invente le jihad, i.e., « Vous devez vous soumettre, sinon l’Islam s’est donné l’option de vous faire très mal ». Et 10 ans plus tard, Mahomet devint le roi incontesté de l’Arabie, par le djihad.

Les deux phases contradictoires furent réunies dans un seul et même livre, le Coran. Et ce livre a été monté pêle-mêle en tricotant les versets des deux phases, à tel point que le Coran est incompréhensible tel quel. Pour arriver à le comprendre, il aura fallu y intégrer la Sira (biographie de Mahomet) pour lui donner un contexte et une chronologie. C’est ce que Bill Warner du Center for the Study of Political Islam a réussi à faire, pour le bénéfice des Kafirs.

Comme on l’aura vu dans mon 2e article du 24 octobre 2013, les versets des deux phases sont contradictoires, mais les deux sont également vraies. Cette dualité explique le succès écrasant de l’Islam au cours des siècles.

Les musulmans dits « modérés » et les « djihadistes »

L’Islam présente deux visages au monde. La phase de la Mecque et celle de Médina. Médina est la phase violente, la phase « politique et du jihad ». La Mecque est la phase « pacifique et tolérante ». Le Coran mecquois sert de bouclier, c’est la face publique de l’Islam.

En vertu de la Trilogie, les djihadistes ont un double discours, ils soufflent le chaud et le froid, ils proclament une chose et son contraire. Les islamistes de Montréal se réclament de la phase médinoise du Coran et obéissent à la Sunna (la Sira et le Hadith), de nature politique.

Lorsque les musulmans parlent de l’Islam aux Kafirs (non-croyants), ils se réfèrent à la phase de la Mecque. Cette dualité, cette subtilité, est ce qui rend l’Islam si attrayant et si puissant car on ne peut pas accuser et condamner l’Islam comme étant totalement violent, la majorité des musulmans au Québec étant pacifiques jusqu’à ce jour.

La dualité s’exprime lorsque des musulmans disent que ce qui provient du Coran médinois (e.g. djihad violent) n’est pas le « vrai » Islam. Mais, la dualité de l’Islam permet à deux idées contradictoires d’être toutes les deux vraies à cause de l’abrogation. Et le Coran médinois est le plus récent, donc « le meilleur » ou « le plus fort ».

Le musulman pacifique et tolérant dit « modéré » fait partie de l’Islam. Le vrai Islam est en fait à la fois le musulman pacifique et le djihadiste violent, l’islamiste politique. Le vrai Islam est en fait à la fois la phase mecquoise (pacifique) ET la phase médinoise (politique/violente) du Coran.

Lorsqu’arrive un événement violent impliquant des djihadistes islamistes, on se demande pourquoi les musulmans pacifiques dits modérés ne protestent pas contre les islamistes médinois. Il faut rappeler que le Coran médinois qui célèbre la guerre et le pouvoir politique est la version améliorée du Coran et donc, a préséance sur le Coran mecquois, sans enlever quelque vérité au Coran mecquois, car les révélations d’Allah sont toutes vraies et éternelles.

La théorie préférée des Kafirs et des apologistes, c’est de dire que l’Islam a été « détourné » (hijacked) par des terroristes et que la vaste majorité des Musulmans sont « modérés ».

Le tableau complet

La compréhension du principe de la dualité en Islam est d’une absolue nécessité pour éviter l’islamisation du Québec tandis qu’il en est encore temps. L’enjeu est de taille.

Voyons comment cette dualité fonctionne dans la vraie vie :

Un Québécois éduqué avec des valeurs issues du Christianisme (aime ton prochain comme toi-même, suis la Règle d’Or) a des amis musulmans. Ils lui montrent des versets du Coran mecquois qui lui plaisent beaucoup et ses amis lui disent « Voici l’Islam ». Ce à quoi il répond « C’est très bon, c’est comme les valeurs chrétiennes de mon enfance. J’aime ça ; et puis, les musulmans sont d’une moralité exemplaire, ils ne boivent pas d’alcool, leurs femmes sont très modestes, ils ne fréquentent pas les casinos, etc - voilà la vérité de l’Islam ».

Par la suite, il dit à qui veut l’entendre que les valeurs du Christianisme et celles de l’Islam sont parfaitement compatibles, que les musulmans et les chrétiens sont des frères. Mais ses amis musulmans ne lui ont pas montré les versets du Coran médinois qui disent que le musulman ne doit pas être l’ami d’un Kafir, à moins que ça fasse avancer l’Islam. Ce comportement des musulmans s’appelle la taqiyya (mensonge) et fait partie du djihad. La taqiyya est éthique en Islam si ça peut faire avancer la cause de l’islam. À cause de la dualité, le québécois ne sait pas qu’il y a une autre vérité, la vérité de Médina, le système politique violent.

Le djihad est le contraire de la paix. Le Québécois se dit, « donc, le djihad ne doit pas être le vrai Islam » parce qu’il croit en la vérité de la paix de la Mecque. Mais sa logique est occidentale, c’est sa façon normale de penser. Ces deux vérités ne pourraient exister en même temps pour lui. Il s’est fait avoir néanmoins, il a été trompé par la dualité.

La dualité est présente dans plusieurs mots. Ils utilisent les mêmes mots que nous, mais ils leur donnent un sens totalement différent (semblable à la « novlangue » de « 1984 » de George Orwell - on se rappellera George W. Bush qui clamait « War is Peace ».

Prenons, par exemple, le mot Paix, Salaam. C’est un beau mot, mais quand on comprend ce que l’Islam veut dire par Paix, ce n’est plus beau du tout. Dans l’Islam, la Paix arrive seulement après la soumission totale à l’Islam et la soumission peut être amenée par le djihad. Ici encore, le Coran de la Mecque sert de couvert au Coran de Médina.

Un autre exemple de dualité - les droits des femmes. Les musulmans proclament haut et fort qu’ils sont les premiers à avoir consenti des droits à la femme. Ces droits sont le droit d’être battue sous prétexte de l’éduquer, d’hériter de la moitié de la part de son frère, de voir son témoignage valoir pour la moitié de celui d’un homme devant un tribunal, et j’en passe. On peut lire dans la Charia un guide détaillé de « comment battre sa femme ». La femme est célébrée uniquement dans son rôle de mère. En tant que femme, elle rejoint le rang de toutes les autres.

Quant à l’égalité hommes-femmes, le traitement accordé aux femmes se retrouve, entre autres, dans le Coran médinois, la période de djihad politique de Mahomet. Je transcris de la source même du Coran, la Sourate 4, verset 34 :

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles car Allah est certes Haut et Grand ». (Tiré du livre « Le Saint Coran et la traduction en langue française du sens de ses versets », sous l’égide du Ministère du « Hajj et des Waqf » Royaume d’Arabie Saoudite en l’an 1410 de l’Hégire. Tous droits réservés au Complexe du Roi Fahd destiné à l’impression du Saint Coran, B.P. 3561 Al-Madinah Al-Munawwarah).

Les musulmans sont capables d’accepter la religion de Paix comme absolument vraie, même s’ils savent que le djihad constitue une partie majeure des enseignements de l’Islam - la Sira (biographie de Mahomet) consacre 67% de son contenu au djihad. La dualité leur permet d’avoir un esprit compartimenté (divisé) dans lequel le Coran de Médina ne fait pas entrave au Coran de la Mecque.

Dans les pays islamiques, le djihad exige une soumission totale de la part du Kafir et crée le Kafir comme classe sociale et politique totalement séparée. L’Islam contient des règles séparées tant pour les femmes que pour les Kafirs.

En conclusion, l’Islam politique est une doctrine de haine, de soumission et d’extermination que les islamistes s’acharnent encore à appeler la ’religion d’amour, de tolérance et de paix’. Nous devons nous protéger de l’Islam politique.

Semble-t-il qu’au Québec les conversions vont bon train, la radicalisation aussi ; des barbes… bleues en herbe ?

Je dédie ce conte de Charles Perrault à mes sœurs musulmanes, celles qui se sentent opprimées avec raison.

http://www.dinosoria.com/perrault_06.htm