Baromètre des professions 2006 19 mars 2006
Un sondage Léger Marketing portant sur le niveau d'appréciation des Canadiens des divers métiers et professions laisse transparaître une fois de plus le désaveu réservé aux politiciens par l'opinion publique.
Selon le Baromètre des professions 2006, ces derniers récoltent la confiance d'à peine 14 % des répondants, un taux d'approbation qui chute à 10 % au Québec. Les politiciens font même piètre figure face aux vendeurs d'automobiles, qui reçoivent l'assentiment de 19 % des répondants.
Sans surprise, la faveur populaire va aux pompiers, aux agriculteurs et aux infirmières, dont le taux d'approbation dépasse les 90 %. Médecins et enseignants suivent de près avec respectivement 89 % et 88 % d'assentiment de la population.
La commission Gomery semble avoir par ailleurs été favorable à la réputation de nos magistrats, qui voient leur cote passer de 70 % à 76 % par rapport à 2005.
Pêle-mêle, les policiers ont droit à la confiance de 81 % des répondants, contre 75 % pour les notaires, et 72 % pour les banquiers. Pour leur part, les syndicalistes ne suscitent l'approbation que de 38 % des répondants, légèrement moins que les publicitaires, à 40 %, et les agents d'immeubles à 42 %.
Le Baromètre des professions 2006 est le résultat d'une enquête téléphonique menée auprès de 1500 Canadiens de plus de 18 ans entre le 14 et le 19 février 2006. Les résultats ont été pondérés en fonction de la région d'origine des répondants, de leur sexe et de la langue parlée à la maison.
La marge d'erreur du sondage est de 2,6 %, 19 fois sur 20.