Bad news
Shlomo Ben-Ami a peur, comme il l’explique, qu’après l’échec du processus d’Oslo,
l’intifada d’Al-Aqsa et la mort d’Arafat en 2004,
le nationalisme laïc dans les territoires palestiniens et dans le monde arabe soit aujourd’hui en déclin
au profit d e ce qu’il appelle le fondamentalisme musulman.
Il constate que la loyauté à l’état et à la nation est en train d’être supplantée par la loyauté à l’islam
et que les Palestiniens s’éloignent du nationalisme pragmatique d’Arafat pour revenir à des positions révolutionnaires
sur des questions comme le retour des réfugiés et la libération de la Palestine d’avant la partition.