Contredisant les déclarations récentes du Grand Mufti d’Egypte, Ali Gomaa, dictées par la diplomatie, selon lesquelles un musulman pourrait soit-disant se convertir au christianisme sans encourir de sanctions terrestres, le Recteur de l’Université islamique d’Al-Azhar, institution multiséculaire formant des centaines de milliers d’imams, vient de confirmer l’effectivité de la peine de mort pour les apostats. Mardi 21 août 2007 une fatwa (sentence religieuse) a condamné à mort un jeune de 25 ans, Mohamed Hegazy, et sa femme, qui ont embrassé le christianisme. La fatwa a été lancée par le recteur de la faculté d’études islamiques de la prestigieuse université, Mohammed Tantaoui.
L’agence de presse du Vatican (Zenit) rapporte : « Militant politique, Mohamed Hegazy avait abandonné l’islam à l’âge de 16 ans, et il a maintenant demandé que le changement de religion soit enregistré sur sa carte d’identité. Constamment menacé, le jeune couple est condamnné à vivre dans la clandestinité. »
Le quotidien gouvernemental égyptien Al-Messa, affirme que selon un sondage réalisé par ses soins, tous les oulémas sont unanimes sur la «nécessité de tuer l’apostat»
L’islam ne reconnaît pas la liberté de conscience et la liberté de religion