L'état des choses à l'école primaire de L'Île-des-Sœurs

MARDI, 09 OCTOBRE 2012

L'état des choses à l'école primaire de l'Île-des-Sœurs

Yves Rivard

" Grâce à la qualité de notre personnel, qui a à cœur le bien-être et la réussite des élèves, l'école réussit à fonctionner dans une situation qui est loin d'être idéale ". C'est en ces termes que Marc-Philippe Vincent, directeur de l'école primaire de L'Île-des-Sœurs, qualifie la situation générale suite à la rentrée.

Comme l'explique ce dernier, des conditions spéciales ont été nécessaires pour accueillir la population de 985 jeunes : " Premièrement, une classe de musique a été aménagée au Centre Elgar, car dans la situation actuelle, il était impossible d'avoir un local dédié permanent pour cette discipline. Deuxièmement, une cohorte de 65 à 75 élèves a été transférée à l'école Notre-Dame-de-la-Paix, située dans le Verdun terrestre. Sans cela, la population scolaire se serait chiffrée à 1060 têtes. Mais ces élèves nous reviendront l'an prochain. Là, nous aurons un problème."

Monsieur Vincent révèle également qu'une 10e classe de maternelle a failli voir le jour, vu le nombre d'inscriptions anticipé. " Heureusement, il y a eu une différence entre les intentions et les inscriptions réelles, sinon j'ignore ce que nous aurions fait. Pour l'instant, les classes sont vraiment bien remplies.

Pour donner un étalon de mesure, l'école primaire IDS accueille chaque midi 800 élèves au service de garde. " C'est plus que la population totale d'autres écoles de Verdun ", souligne le directeur.

Devant ces nouvelles méthodes et pratiques qu'elle espère temporaires, la direction a dû réagir à cette hausse de clientèle en resserrant notamment les règles de sécurité. Monsieur Vincent : " La circulation des parents à l'intérieur de l'école, qui était auparavant plus souple, est maintenant encadrée de manière très stricte. Il n'y a pas d'autre choix. "

En conclusion, il souhaite vivement que le processus de consultation publique sur la seconde école se fasse dans les meilleurs délais et " que les opposants choisiront la qualité de vie pour leurs enfants au lieu de mesures dilatoires. "