Intimidation à l'école


Le combat d'une mère

Mise à jour le lundi 24 septembre 2007 , 12 h 38 .

Une mère de Gatineau souhaite mettre fin à l'intimidation dans les écoles. Un an après la mort de son fils, qui s'est suicidé à l'âge de 12 ans, Julie Meloche s'est confiée à Radio-Canada. Elle veut éviter que d'autres enfants victimes de taxage et d'intimidation à l'école en viennent à penser au suicide.

Son fils, Dean Meloche, rêvait d'être astronome et chanteur. Il adorait l'école et réussissait très bien. Mais en troisième année, le jeune garçon a perdu sa joie de vivre. Arrivé dans une nouvelle école, son accent anglais est devenu source de moqueries.

« Il aimait l'école, mais il n'aimait plus aller à l'école. Le matin c'était l'enfer le sortir du lit », se souvient sa mère.

Après deux ans dans cette école, à une semaine de la rentrée scolaire, le garçon s'est enlevé la vie. Un mois après sa mort, sa mère a appris que son enfant s'est fait taxer juste avant de se suicider.

L'histoire de Dean Meloche a suscité de nombreuses réactions dans Internet. Plus de 700 personnes se sont jointes au groupe formé en son nom sur le site Facebook (Help Stop Bullying for Dean Meloche).

« Mon fils n'est pas le seul, il y en a eu d'autres, puis il va continuer d'en avoir d'autres tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas d'actions de faites dans les écoles », estime Julie Meloche.

Mme Meloche espère maintenant que d'autres enfants pourront recevoir l'aide nécessaire.

 

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