La vérité dévoilée par le crime d’honneur

La vérité dévoilée par le crime d’honneur

Article mis en ligne le 27 juillet 2009
par: Roger Kemp

Ce matin, je lisais dans un grand quotidien montréalais, une chronique sur le « crime d’honneur ». Outre le geste comme tel, je me suis reposé certaines questions qu’il n’y a pas si longtemps ont exaspéré plusieurs personnes en particulier les gens de la grande région de Montréal.

Je me suis rappelé l’indignation de ces « montréalistes » face à l’affirmation de monsieur André Drouin lors de son entrevue avec Guy-A. Lepage, qui relatait que dans le code de vie d’Hérouxville, l’on faisait mention qu’ici on ne lapide pas les femmes. Voyez-vous à quel point monsieur Drouin avait raison, il faut être très explicite avec ces gens venus d’ailleurs, car si on ne leur dit seulement que nous avons des valeurs qu’ils doivent respecter, il semble bien que cela ne soit pas suffisant. La lapidation, l’excision, le crime d’honneur sont autant de valeurs propres à leurs us et coutumes, mais qui ne sont pas acceptables ici en occident, il faut donc leur dire et s’assurer qu’ils comprennent ce que cela veut dire. Je veux bien apprendre de ces cultures d’outre-mer (langue, arts, musique, etc.) pour enrichir la mienne, mais il y a quand même des valeurs qui leur sont propres et qui découlent directement de leur religion qu’on ne peut endosser dans notre quotidien. Il devient donc impératif, suite à la tuerie de Kingston, que le Ministère de l’Immigration s’assure de bien sélectionner les demandes d’immigration en particulier celles venant des pays ou ces valeurs sont acceptables, ceci dans le but de réduire ces dérapages, je devrais dire ces meurtres, comme ceux arrivés chez nous ces derniers mois. La solution d’un problème est souvent à l’extérieur du problème. C’est ainsi que la vision du problème des accommodements raisonnables ne pouvait être mieux perçue que par ceux habitant à l’extérieur de Montréal. Il n’y a pas de péché à être aidé par plus petit que soit

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